Nos élections sont-elles démocratiques Partie 2

J’entends des gens se lamenter que le « fascisme » monte au pouvoir. Je les entends se plaindre aujourd’hui de devoir choisir entre la peste et le choléra, mais qu’avez-vous fait pour y remédier ces dernières années? J’entends des gens dire que si Marine venait à être élue, alors nous serions confrontés à deux classes de personnes n’ayant pas les mêmes droits en France, que c’est choquant, révoltant et que c’est anti-républicain ! LOL ! La réalité c’est que cela fait bien longtemps que ces stratifications existent déjà en France. Si elles ne sont pas fondées sur une question relative à la couleur de peau (bien que le racisme soit très ancré), elles sont intrinsèquement liées aux ressources économiques, les riches ont des droits infinis que les pauvres n’auront jamais.
Je m’étouffe de temps de compassion subitement exprimée de la part de gens qui se sont plaints que les gilets jaunes les empêchaient de faire leur shopping le WE, qui n’ont pas sourcillé lorsque le pass a été mis en place créant un apartheid et que des milliers de gens, applaudis tous les soirs auparavant, se sont retrouvés sur le carreau sans aucun revenu du jour au lendemain. Où étiez-vous à ce moment là, je n’ai pas entendu résonner vos complaintes républicaines sur le respect des droits humains fondamentaux ni sur les pavés, ni sur les réseaux sociaux, vous aviez taureaux piscine ? Ou bien étiez-vous trop centrés sur vos nombrils à bouffer fièrement une salade au resto grâce à votre sésame tout en sélectionnant vos prochaines vacances ? Il serait peut-être temps de vous secouer et de vous comporter en adulte responsable, de sortir de votre bulle pour observer le monde qui vous entoure, il y a une grande probabilité pour que vous soyez en dehors de cette réalité subie par une grande part de vos concitoyens, étouffés au quotidien par des considérations bassement matérielles.

 

Un système pipé

Comme je l’ai toujours dit autour de moi, je suis apolitique. Je ne choisis pas un parti mais une personne, une équipe et parfois un programme. J’ai parfaitement conscience du biaisement du système politique qui se dit démocratique mais auquel on a soustrait tout son sens étymologique. La démocratie c’est lorsqu’un peuple gouverne son pays, par le biais de personnes choisies communément pour faire appliquer des principes, des règles et des lois. Or cela fait bien longtemps que le peuple n’a pas eu à opter pour un candidat. Le Système lui soumet un choix potentiel entre des personnes formées pour servir le Système et asservir le peuple. C’est à cause de ce principe que, la plupart du temps, les citoyens se retrouvent à devoir choisir entre la peste et le choléra, parce qu’ils acceptent cette mascarade sans broncher depuis des décennies. Ils votent contre celui qui leur parait pire que l’autre mais jamais en pensant que le candidat élu servira le bien commun. Ceci n’a rien de démocratique, c’est une mascarade, un simulacre de démocratie.

 


Aux gens qui prétendent qu’à partir du moment où nous avons des élections organisées, cela prouve que nous somme bien en démocratie, je leur rétorque que la Chine et la Russie aussi en sont pourvues. La seule différence est qu’ils savent à l’avance qui sera élu. Aujourd’hui, il faut se montrer lucide, il en est de même pour nous. Nous savons tous, sans jamais oser le dire, que les petits candidats n’ont AUCUNE chance d’être élus. Aucune. On s’interroge même parfois sur la raison qui les ont poussés à se présenter malgré tous les obstacles rencontrés, la difficulté de récolter les 500 signatures de maires (qui témoignent à chaque fois recevoir des pressions politiques concernant leur choix)… Sans compter les frais que cela engendre car à moins de 5% de voix, la campagne ne peut leur être remboursée par l’État.

 

Nous savons donc nous aussi à l’avance que les choix qui nous sont imposés ont été choisis par d’autres que nous. Nous élisons une personne du Système, formée par le Système pour favoriser et entretenir le Système. C’est un non-choix qui n’a rien de démocratique. Nous sommes coincés dans une oligarchique. Bienvenus en ploutocratie.

Je préfère que les choses soient claires de suite avant de pousser plus loin mon raisonnement, je n’aime pas Marine Le Pen, je l’exècre. Non pas pour ce qu’elle représente ou son parti mais parce que je suis lucide sur le fait qu’elle appartient au Système qui l’entretient depuis des années et qu’elle le servira comme les autres. Elle représente un simulacre d’opposition. Ces 5 dernières années, elle a voté une majorité de lois proposées par LREM alors qu’elle était censée incarner une adversaire. Je ne compte même plus le nombre de fois où elle n’est pas venue assister à des votes stratégiques. De plus, je ne me reconnais pas dans ses mots, ses valeurs, ses idées. Par contre, il faut cesser de penser qu’elle est la voix du fascisme car les mots ont un sens. On peut la qualifier de raciste, d’homophobe, mais le fascisme induit un totalitarisme meurtrier et à priori elle n’a tué personne. On ne peut éternellement lui reprocher les propos de son père qui lui était un véritable salopard. Les partis ont évolué avec leur temps, ils ont changé de nom. On reproche encore aujourd’hui à l’extrême droite d’être un parti affilié au nazisme, alors je m’interroge que l’on n’en fasse pas autant avec les communistes? Ils ont été historiquement responsables d’autant de folies meurtrières…

 

La diabolisation médiatique est l’arme politique majeure utilisée par les opposants dépourvus d’arguments. On utilise le nom de Marine pour générer de la peur, une peur viscérale que l’on nous a inculqué dès notre enfance pour l’ériger en principe, à l’école, au lycée, à la TV, dans nos médias. Le bourrage de crâne a bien fonctionné car c’est un argument récité instinctivement par le peuple qui souhaite se préserver du fascisme sans se rendre compte qu’il servira à faire réélire un « président monarque » qui sert un Système que l’on peut, lui, qualifier de fasciste dans la mesure où il se revendique transhumaniste à tendance eugéniste.

 

 

En 2017, j’ai moi-même voté Macron pour lui faire barrage, bêtement et sans conviction. Je ne ferai pas deux fois la même erreur.

 

 

 

 

 

 

 

Un état en ruine et une dette abyssale

Ainsi, appeler à faire barrage au « fascisme » en votant Macron n’est pas pertinent car le fascisme, le vrai, celui qui ne dit pas son nom mais qui insidieusement blesse ou tue des individus, sous couvert du bien collectif, nous le vivons déjà depuis 2017. Jamais nous n’avions été confrontés à une telle violence institutionnelle et perdu autant de droits en si peu de temps. Si Macron n’est président que depuis 5 ans, on oublie qu’il est au pouvoir depuis 2007 (commission Attali). Durant cette période, nous avons dû renoncer à la quasi-totalité des acquis sociaux obtenus par le sang par nos aïeux. Nous avons été déclassé à deux reprises en « démocratie défaillante » par le journal The Economist et il n’y a pas de quoi en être fier.

Le droit du travail a été aboli et réduit à la tolérance de l’esclavage moderne néolibéral. On dit que le chômage a été réduit drastiquement, il n’en est rien. Des lois ont été instituées pour financer l’apprentissage des jeunes, ce qui ne coûte presque rien au patronat et sort les étudiants désœuvrés des statistiques. C’est l’État qui banque, donc nous. On promeut l’auto-entreprenariat qui sort des chiffres des milliers de gens œuvrant pour moins d’un SMIC sans cotiser à rien. Si on rajoute à ça les radiations administratives massives de Pôle Emploi, oui, les chiffres ont effectivement drastiquement baissé mais pas pour créer de l’emploi, mais pour paupériser la Société. Derrière les chiffres, il y a des vies brisées. 400 000 personnes de plus ont basculé dans une grande précarité. La promesse suprême de Macron lors de sa première campagne électorale était pourtant en faveur des pauvres et des SDF qu’on devait aider à sortir de la rue. On avait compris alors qu’ils seraient pris en charge, nous n’avions pas percuté qu’ils seraient cordialement invités à crever plus rapidement pour invisibiliser le problème…

 

 

La justice est achetée et ne sert plus que les intérêts privés qu’elle protège quel que soit les charges qui pèsent sur les élus et leurs amis. Autour du président, les affaires rocambolesques se succèdent et sont étouffées aussi rapidement. En même temps, les manifestants ayant jeté une bouteille en plastique vide en direction de CRS qui les gazaient non-stop malgré leur démarche pacifiste, écopent de 3 ans de tôle.

Les hôpitaux tombent en ruine, les patients meurent sur les brancards faute de personnel et de lits, notre industrie a été démantelée, puis bradée à des puissances étrangères (Alstom, projet Hercule), nous n’avons plus aucune souveraineté élémentaire, ni militaire, ni alimentaire.

 

Notre économie est à l’arrêt, nous avons augmenté notre dette de 600Md€ en 5 ans, nous rendant interdépendant de la volonté de la BCE qui fabrique à l’envi de l’argent magique que nous ne pourrons jamais rembourser. La crise du covid a généré 200 milliards de dettes supplémentaires, mais personne ne parle des 400 milliards évaporés entre 2017 et 2020, soit plus que durant la crise sanitaire. Où est passé cet argent? A quoi a-t-il servi? Pourquoi personne ne s’interroge? Le quoi qu’il en coûte nous réduira en esclave de la dette et nous vaudra la saisie de nos biens matériels, de nos entreprises, de nos maigres économies dans un avenir proche qui se fait de plus en plus sombre.

 

Des lois scélérates

Les gens ont la mémoire courte ou la volonté de faire l’autruche en pensant que les retombées les épargneront peut-être. Jamais nous n’avions vu auparavant autant de blessés dignes d’une scène de guérilla urbaine lors de manifestations pacifistes du peuple. Des éborgnés, des mains et pieds arrachés, des jeunes gens en sang laissés plusieurs heures inconscients sur les pavés avec le crane fendu sans que les pompiers n’aient le droit d’intervenir. Nous avons vu des CRS en roue libre frapper des soignants, se battre contre des pompiers, ou infliger des tortures physiques à des lycéens, avec l’assentiment du pouvoir en place.

Le but était évident : qu’ils servent d’exemple afin de faire en sorte qu’un maximum de citoyens aient peur de manifester leur mécontentement. La forte répression, en dissonance totale avec la réalité, c’est aussi ça une composante du fascisme.

La loi Sécurité Globale permet au gouvernement de collecter les informations sur toutes personnes classées « en opposition » avec les préceptes institutionnels auxquels il faut adhérer machinalement. Elle permet aussi à l’État d’étendre son système de surveillance de masse dans un but qu’il n’a rien de sécurisant. Elle prévoit la création d’une milice qui ne répondra pas aux normes militaires qui œuvraient à la protection du peuple mais servira à défendre les intérêts privés du pouvoir. Elle empêche les journalistes de faire leur travail en imposant des accréditations inconstitutionnelles ou en les empêchant de photographier/filmer pour rapporter des faits.

 

Avec la loi Avia (retoquée 2 fois par le conseil constitutionnel), la fin de la liberté d’expression est actée. Elle a été votée par l’UE. Macron a déjà prévenu que dès sa réélection, il ferait brider les réseaux sociaux qui représentent l’ultime contrepouvoir à la propagande médiatique systémique.

Au fil des ans, la presse a été mise au pas. On a mis en exergue un ministère de la vérité avec des partenariats de vérification des faits dit fact checkeurs travaillant « en toute indépendance » mais financés par BigData et BigPharma. Dans un même temps, on a asséché les financements des médias indépendants, on a cessé de former des journalistes spécialisés et on a licencié ceux présents dans les rédactions pour les remplacer par des auto-entrepreneurs rédacteurs web. Dernièrement, on a atteint un paroxysme en censurant toute parole dissonante, toute expertise indépendante (même en provenance de scientifiques reconnus), diabolisé le journalisme d’investigation et indépendant en les faisant passer pour des « complotistes ».

 

Est advenu le covid et sa gestion machiavélique par McKinsey et consort, œuvrant simultanément dans 65 autres pays dans le monde, tout en conseillant l’OMS et en se présentant VRP de Pfizer, en toute collusion et conflits d’intérêts. Nous avons connu l’apogée du fascisme qui avance à visage couvert, le contrôle insidieux des vies et des corps des individus. Nous avons été assignés à résidence, interdits de voir les gens qu’on aime, de soutenir nos ainés, de les enterrer dignement. Nous avons accepté de sacrifier notre jeunesse. Nous avons découvert un autre monde régi par des QR Codes qui conditionnent des droits que nous pensions innés, un préambule de notre avenir avec l’arrivée de l’identité numérique en 2023. Un nouveau monde où si tu es obéissant, tu as le droit à un système de récompense qui t’accorde plus de liberté. Un nouveau monde où si tu manifestes ton désaccord, on t’exclue de la société, te fait perdre le droit de vivre (travailler, te nourrir, te loger, te divertir). On t’isole un maximum dans l’espoir que tu cèdes à la pression ou que tu mettes fin à tes jours par désespoir. Ne pas oublier la phrase culte de Manu 1er « un irresponsable n’est plus un citoyen » qui a induit une forme de déchéance implicite de citoyenneté. Ça vaut le nazisme, seule la forme change, c’est juste plus insidieux, pervers, le résultat lui conduira irrémédiablement à d’innombrables décès.

En cas de nouvelle crise sanitaire, voici un résumé compilé des préconisations rendues par vos sénateurs, vous allez adorer (ici)

 

 

Liste non exhaustive des libertés perdues

Rien qu’en automne 2020, j’avais dressé dans cet article la liste des libertés perdues à l’époque avec la crise sanitaire. Inutile de préciser que cela s’est accéléré et a empiré en 2021…

L’avènement d’un nouveau monde

Le plus fort dans l’histoire lorsque l’on étudie les sondages électoraux c’est que ce sont les personnes retraitées qui ont le plus voté pour leur bourreau. Cela s’apparente à un syndrome de Stockholm et ça se soigne avec un bon psy. Je crois que personne n’a encore vraiment compris qui est réellement Macron, l’humain caché derrière l’homme d’état. C’est un apathique, pervers narcissique, transhumaniste, eugéniste, et il ne s’en cache pas vraiment, tout comme ses potes Attali ou le Dr Alexandre. Il se débarrasserai volontiers des vieux « ayant atteints un âge résiduel« , des pauvres, des SDF, des handicapés, ces « gens qui ne sont rien« , les « inutiles » et qui, selon son idéologie, ne servent à rien, des déchets humains. Sa volonté n’est pas de les aider mais de les invisibiliser en espérant qu’ils crèvent le plus vite possible (et en silence, pitié, en silence).

 

Durant la crise covid, nous avons été quasiment le seul pays à autoriser le protocole Dodo en EHPAD (Rivotril/Morphine) qui a permis d’euthanasier les patients âgés ne pouvant être accueillis en CHU (autour de 5000 morts). Dans le même temps, nous avons contribué à saboter tous les essais cliniques confiés par l’OMS sur les molécules repositionnées. Nous avons interdit à nos médecins de soigner et de prescrire. Tout opposant a été soit interdit d’exercer ou convoqué pour expertise psychologique (certains ont été internés contre leur gré, une nouvelle loi autorise les préfets à le faire sans décision de justice). Beaucoup de malades auraient pu être sauvés sans l’adoption de ces mesures, mais il fallait des morts pour générer de la peur et faire accepter la suite de leur agenda…

Dernièrement, nous avons vu aussi des avocats être inquiétés, mis en garde à vue sans charges, tout cela est digne d’un pays autoritaire, pas d’une démocratie.

Retour du septennat

Macron évoque ouvertement, sans équivoque, le fait de remettre en place un septennat renouvelable (tiens, comme en Russie), donc vous risquez de vous le coltiner à vie le monarque élu « démocratiquement ».

Retour du ou des pass

Inutile de préciser que, dès sa réélection, le pass, « un outil intelligent » comme il le qualifie lui-même sera remis en place, la coercition étant sa marque d’avilissement suprême, conditionnant ainsi les droits à des devoirs (dont celui d’être obéissant). Cette vision anti-démocratique remet en cause notre Constitution et notre appartenance à un pays de Droits. « Les devoirs avant les droits » c’est le slogan utilisé en République Populaire de Chine pour déterminer leur politique publique de crédit social. Personne, je pense, n’envisage de vivre un jour le cauchemar chinois en résidant dans le pays des droits de l’Homme.

 

En 2023, nos véhicules neufs devront être équipés de mouchards embarqués (2024 pour les occasions). « Reliés par GPS, ils seront capables de ralentir automatiquement le véhicule en cas de dépassement de la vitesse autorisée ». Ce dispositif coercitif européen est présenté pour « sauver des vies ». Si on venait à le relier au pass dans le futur portefeuille numérique prévu en 2025, il pourrait servir à vous interdire de prendre le volant si vous avez zappé votre Xème dose de rappel.

Le WWF entend mettre en place au niveau mondial un « pass écologique » pour contrôler individuellement notre niveau de CO2, une idée qui fait son chemin.

 

Ainsi, dans le but « d’éduquer le consommateur » afin d’éviter la surconsommation qui nuit à la planète, l’ONU a fait un partenariat avec Mastercard pour inventer la CB du futur. Avec l’aide de la start up Doconomy (2018), la nouvelle carte Mastercard sera reliée à un calculateur carbone qui permettra de définir un quota « pollution carbone » pour chaque achat effectué selon sa catégorie (vêtement, resto, essence, voyage, nourriture). Une fois le quota mensuel dépassé, la carte sera bloquée et ne permettra plus à l’acheteur de poursuivre ses achats non éthiques. De plus, cette carte permettra de gratifier les « comportements vertueux », exactement sur le même principe que le crédit social chinois.

J’entends des gens dire qu’ils sont dans les clous, qu’ils n’ont rien à se reprocher, qu’ils obtempèrent pour le « bien commun ». Ils représentent la masse silencieuse, mais pendant combien de temps encore accepteront-ils de suivre, de subir des mesures absurdes par tranquillité d’esprit? Combien de temps accepteront-ils de surveiller constamment la vertuosité de tous leurs actes du quotidien sans devenir fous?

Les non-obéissants qui, avec le temps, deviendront de plus en plus nombreux seront systématiquement exclus de tous les avantages que pouvait leur offrir la République (plus de soins, plus d’aides sociales, plus de chômage, plus de manifestations sans répression violente), bref plus de droit du tout à part celui de se taire et d’obéir sans poser de question et sans remise en cause du système. Cela a un nom très révélateur : l’esclavage.

 

Euthanasie passive des plus pauvres

Au cœur de son programme, Macron prévoit que le RSA soit conditionné à un minimum activité. J’en vois se réjouir « il faut bien les remettre au taff ses salauds de profiteurs du système« , ce sont souvent les mêmes qui appellent à faire barrage à Marine pour « sauver l’avenir« … Je crois que ces gens souffrent surtout d’une grande ignorance. Entre 30/50% des gens au RSA le sont soit pour des ennuis de santé non reconnus MDPH/SS ou pour s’occuper d’une personne en souffrant. Au moins 30% le sont par exclusion du système (analphabétisme numérique, illettrisme). Ne vous leurrez pas, si demain ces gens devaient être dans l’obligation de travailler pour toucher le RSA, 70% en serait dans l’impossibilité et perdraient tout droit de survivre. C’est une sorte d’euthanasie passive. Quant à tous ceux qui pourraient y prétendre, ne vous réjouissez pas non plus. Votre patron préférera mille fois donner du boulot à un mec au RSA pour 3 francs six sous sans cotisations sociales (mieux qu’un stagiaire ou un service civique) que de re-signer votre CDD ou mission d’intérim, et vous finirez par émarger à « France Travail », vous plaçant dans la position inconfortable de ceux que vous stigmatisiez la veille.

 

Fin du système de retraite

Autre mesure phare, la retraite à 65 ans. Outre le fait qu’il devient quasi impossible passés 55 ans de retrouver un emploi, ne vous leurrez pas, l’UE a voté pour une retraite à 70 ans. La loi européenne prévalant sur la nôtre, vous n’y couperez pas. Le but est que vous mourriez avant de n’avoir pu en bénéficier. Quant à l’instauration d’un minima de 1100€, vous avez mal saisi, ce ne sera pas un automatisme, il faudra avoir cotisé à taux plein au moins 45 ans pour y prétendre et ce ne sera pas accessible à tous, voire à personne si le marché demeure aussi tendu qu’actuellement.
On vous explique que c’est pour éviter d’avoir à rogner les prochaines retraites, que les caisses sont vides. C’est faux. Les retraites sont entièrement préfinancées jusqu’en 2070. Par contre, ce que l’on ne vous dit pas, c’est que le géant américain BlackRock voudrait bien se tailler une part du gâteau, récupérer la gestion de vos retraites et se gaver avec cet argent gardé bien au chaud. Une fois l’accord en place, vous pourrez être certain d’une chose, vous ne toucherez plus JAMAIS de retraite, vous serez mort ou grabataire avant même de ne pouvoir y prétendre.

 

 

 

Les fonctionnaires soumis à la Start up Nation

Après avoir sciemment détruit tout un pan de notre économie, modifié le code du travail, réformé le chômage, saccagé le système de santé, bradé les caisses de retraites à des géants dépourvus d’éthique, les prochains sur la liste des citoyens à tondre, ce seront les fonctionnaires. Avec l’affaire McKinsey, on vous a concrètement fait comprendre que vous étiez incompétents, inutiles, remplaçables. Il faudra apprendre à naviguer dans la start up nation qui est globalement à l’inverse de tout ce que vous avez connu. Les profs devront être performants, seront notés, perdrons leurs avantages et seront concurrencés par le privé et licenciables à l’envi par le chef d’établissement, comme dans une vilaine PME. Si vous acceptez de faire un max d’heures supplémentaires non prévues dans votre contrat, on vous concédera une obole en récompense.

 

Fin de la propriété privée

En 2019, Macron a fait voter la loi Lagleize qui mettrait fin (en partie) au droit à la propriété en dissociant le bâti du terrain. Elle permet une facilitation du droit de préemption et d’expropriation. Cela a été stoppé avec la crise des gilets jaunes + covid. Ne pensez pas qu’elle soit à l’abandon mais juste en « pause ». C’est une volonté du WEF dont Macron est issu de la promotion 2016 des Young Global Leaders, dans le programme mondial « 2030 Agenda » que la propriété ne soit accessible qu’à une infime minorité de gens « In 2030, you’ll own nothing and you will be happy« . Pour l’instant, les multiples lois votées, le rehaussement des taux d’intérêts, l’augmentation des charges fixes a remis sur le marché un grand nombre de biens (dont les passoires thermiques). Cela ne durera pas. Aux USA, Canada, Australie, le constat est déjà fait qu’il devient impossible pour la classe moyenne de se loger. Les jeunes actifs ont beaucoup moins de facilités que leurs ainés pour devenir primo-accédant.

Je serai curieuse de voir la tête des électeurs macronniens lorsque l’État viendra saisir leur propriété secondaire ou principale ou leur imposera un loyer pour continuer à les posséder. Vont-ils se laisser faire et courber l’échine ou devenir, à leur tour, des sous-citoyens « irresponsables« ? A ceux qui ne veulent pas croire que cela puisse arriver en France, l’Espagne a signé une loi lui permettant de saisir tous biens en cas de crise sanitaire, écologique ou guerre. Le Canada a utilisé la loi martiale pour s’autoriser à saisir les biens, les entreprises et les comptes en banque des manifestants. Aujourd’hui, on parle de mettre en place une loi européenne pour légiférer sur la saisie des comptes des oligarques russes. C’est une boite de Pandore qui pourrait être juste modifiée par la suite pour étendre les possibilités aux « opposants politiques », soit vous, moi, nous, à différents moments de nos vies. Sachez que dans ce nouveau monde, plus rien n’est impossible.

Effondrement des chaines de production mondiales

La guerre en Ukraine nous est vendue par nos médias comme principale responsable des chutes des chaines de production mondiales pouvant engendrer des crises alimentaires conduisant de nombreux pays à la famine. Tout d’abord, cela n’a rien à voir avec la guerre, je vous en parlais déjà en juillet 2021 pour le 1er semestre 22 et vous savez quoi, je ne suis pas devin. La crise que nous observons aujourd’hui et qui va nous passer dessus très très violemment est purement spéculative. Elle engendre de l’inflation. Nous fabriquons de l’argent magique pour le réinjecter dans notre économie et cela entretient le vice de la dette incommensurable qui favorise l’inflation. Si Macron est réélu, il nous a prévenu qu’à l’économie il nommera Christine Lagarde, madame dette de la Banque Centrale Européenne, ce n’est pas anodin.

 

Vers la fin de l’autorité parentale?

A la santé, vous aurez le bienveillant sénateur Dr Claude Malhuret, celui qui revendique ouvertement vouloir piquer de force tout le monde dès 6 mois, tous les 3 mois, et qui a incité à ne plus soigner les non-vax, faisant fi de l’éthique et du serment régissant sa profession. Nul doute qu’un tel personnage vous fasse regretter le sourire narquois de Véran le véreux. Nul doute non plus que l’on vous privera du droit de regard que vous avez sur la santé de vos enfants pour le bien commun. La DGSE a déjà prévu l’individualisation des doses de vaccin pour faire des campagnes de piquouses directement dans les écoles pas plutôt les élections achevées.

Face à la contestation grandissante au Canada des parents ne souhaitant pas que leurs enfants servent de cobayes, la justice a mis en place une loi pour préserver l’intérêt de l’enfant en vous destituant de votre autorité parentale si vous vous montrez réfractaires aux consignes instituées. Trudeau et Macron servant les mêmes intérêts, inutile de vous dire que cela vous pend au nez aussi.

 Conclusion

J’en vois dire, 5 ans de plus ne va pas nous tuer. En êtes-vous certains?

Pour ma part, et cela n’engage que moi, je ne pense pas que mes parents et moi survivront à 5 années en cas de réélection de Macron, nous serons morts et enterrés avant 2027/29. Mon père, ayant de gros ennuis de santé et qui suit un traitement expérimental, ne survivra pas à 5 ans sans droit élémentaire aux soins. Ma mère, qui a toujours été psychologiquement fragile, ne survivra pas à 5 années de pression psychologique en montagne russe. Me concernant, cumulant soucis de santé chroniques, non reconnus comme un handicap tout en l’étant au quotidien, ayant conduit à une impossibilité d’exercer mon métier, je ne survivrais pas à 5 années sans soins et sans ressources élémentaires pour faire face au coût de la vie… Et vous savez quoi, je pense que nous sommes loin d’être des cas isolés…

Ne soyez pas amnésiques. Ne soyez pas apathiques. Ne soyez pas égoïstes en glissant votre bulletin dans l’urne ou en vous abstenant, car des vies humaines en dépendent. Vous ne pourrez plus dire que vous ne saviez pas car tout ceci n’est pas de la fiction, cela pourrait être votre avenir, celui de vos enfants. Ne faites pas ce qu’ils attendent de vous et ce pourquoi ils vous ont formaté depuis des décennies, croire en leurs mensonges et leurs fausses promesses pour mieux vous entuber, jusqu’à l’élection suivante.

 

 

 

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Nos élections sont-elles démocratiques? Partie 1

J’ai commencé à écrire cet article il y a 3 ans… puis je l’ai zappé, oublié. Lorsque j’ai remis la main dessus, il n’était plus vraiment d’actualité.
Aujourd’hui, avec une présidentielle en carton mâchée, des règles illusoires, des temps de parole inadéquats, des candidats non invités aux débats ou ceux qui refusent de se confronter aux autres, la propagande galopante nourrie par des journalistes idiots, incultes, emprunts de wokisme et des sondages truqués, il est dorénavant temps que je le dévoile.
Comme cela risque d’être un peu long, j’ai décidé de le scinder en deux parties.

Mai 2019 : élections européennes

De retours des urnes, j’ai vraiment eu envie de pousser un gros coup de gueule, mais j’ai préféré attendre que le pression retombe pour vous pondre un article humeur plus posé et réfléchi.

J’ai toujours été apolitique (ce qui agace mon entourage). J’ai toujours dit que je votais pour « le moins con » (c’est parfois tâche difficile). Cependant, depuis que je suis en mesure de voter, j’avoue avoir surtout voté CONTRE un candidat et pas par conviction pour une personne ou un programme.

Je suis fatiguée des débats stériles à la TV, digne d’une cour de récréation dans laquelle les journalistes remplacent l’instituteur. Je suis fatiguée de constater que le CSA, censé gérer les temps de paroles par équité, n’ait pas joué son rôle. Je suis écœurée de constater que notre régime démocratique soit, au mieux, obsolète, au pire, biaisé par le Système.

Avez-vous eu la sensation d’avoir la possibilité de bien choisir votre candidat pour les élections européennes? Personnellement non. Alors j’avoue que ces élections ne m’ont pas passionnée du tout. Pourquoi? Parce qu’à l’heure actuelle, le Système est tellement hermétique, opaque, que quoi qu’il advienne, rien ne sera en mesure de bouger. Les méandres des débats stériles des hémicycles, cette sensation de mythe de Sisyphe, faire défaire pour mieux refaire. Comme le disait si bien Clemenceau, « si vous voulez enterrer un problème, créez une commission« .

Image par Florian Pircher de Pixabay

 

Comme bien souvent, j’ai reçu les professions de foi des candidats seulement la veille des élections. J’en ai reçu 13, 13 sur 34 listes, soit seulement le tiers. J’ai lu que certains n’en avaient eu que onze… Je suis scandalisée que le système actuel ne permette pas à TOUS les partis d’être représentés équitablement!!!
En gros, tu as du pognon, même si tes idées sont rétrogrades, homophobes, c’est validé mais sans argent, tu te démerdes avec FB et des pages web mal référencées pour te faire connaître. Comment te dire que dans mon patelins de papis/mamies, je pense que beaucoup n’étaient même pas au courant que d’autres partis se présentaient…

D’autant plus que pour voter, il fallait imprimer ton bulletin toi même (difficile de trouver comment le télécharger sur le web). Cela nécessite par conséquent des moyens matériels que tout le monde ne possède pas (ordinateur/imprimante), c’est donc un système exclusif, ce qui va à l’encontre de notre démocratie basée sur l’égalité. Sans compter les contraintes réglementaires pouvant invalider ton bulletin (impression sur du papier 70 grammes… donc si tu n’as que du 80g chez toi, c’est mort, équivalent à un vote nul). J’ai entendu de nombreux scrutateurs se plaindre que des votes n’ont pu être comptabilisés à cause de ça. Je ne parle même pas de la qualité des encres, les couleurs doivent être fidèles, sinon idem… Ces procédés sont obsolètes et génèrent en plus des déchets papier conséquents, mais comme cela arrange tous les grands partis que les petits ne puissent prendre leur place, question environnement, on repassera.

Et puis, comble de tout, de nombreux citoyens se sont plaints sur les réseaux sociaux, d’avoir été radiés des listes électorales sans raison par l’INSEE! Rien que dans mes contacts, plusieurs personnes ont été touchées, donc je pense que le chiffre des gens n’ayant pas été en mesure de voter est relativement important.

Comment, dans ces conditions, peut-on encore parler d’élections démocratiques?

J’avais déjà soulevé ce problème ultérieurement, notamment lors d’une élection municipale sur Marseille où j’avais été dans l’impossibilité de voter pour le candidat que j’avais choisi car, étant venue en fin de journée après le boulot, juste avant la fermeture, on m’a dit qu’il n’y avait PLUS de bulletins de vote. On m’a invité gentiment à rentrer en courant chez moi pour récupérer ceux qui m’avaient été envoyés par courrier mais que je n’ai (comme par hasard) jamais reçu. Ah si, pardon, 48h après la clôture du vote, ils étaient bien dans ma BAL, pour finir direct au recyclage…
J’en ai parlé autour de moi, à des voisins, des commerçants et quelle ne fut pas ma stupéfaction de constater que l’on m’avait menti en bureau de vote. Ce n’était pas à cause de mon arrivée tardive en dernière minute qu’il n’y avait plus de bulletins, il en était de même dès midi… La faute soi-disant aux candidats qui se doivent de passer régulièrement pour approvisionner les bureaux, chose qui n’est effective que pour les gros partis ayant de nombreux bénévoles ou la possibilité de rémunérer des gens pour le faire… Bref, les corrompus quoi. Appelons un chat un chat, les mafieux pillant les caisses publiques pour financer leur campagne se donne les moyens d’être éligibles au dépit des autres candidats… C’est aussi la raison qui fait que les plus vils se retrouvent toujours au pouvoir et n’ont aucune volonté que les choses changent car cela desservirait leurs intérêts.

 

Juin 2021 : élections départementales et législative

Ces élections départementales et régionales furent tellement calamiteuses qu’elles pourraient me faire perdre la foi dans l’utilité de nos votes. La veille de l’élection, je n’avais reçu que 3/5 professions de foi pour les départementales et zéro pour les régionales. Ce qui fait que pour le jour J, je ne savais même pas qui se présentait pour nous représenter. Je me suis donc rendue en bureau de vote et j’ai été contrainte de voter BLANC contre mon gré, car il n’a aucune valeur car pas reconnu. En effet, j’estime qu’il est anti-démocratique de n’avoir connaissance que d’une partie des professions de foi car cela ne permet pas l’équité entre les divers candidats. J’ai d’ailleurs fait rédiger des procès verbaux pour signaler cette irrégularité préjudiciable pour notre démocratie, sous les applaudissements de la personne tenant le bureau de vote, n’en passant pas moins que moi. Mais comme elle me l’a judicieusement fait remarquer, elle a eu la remarque oralement toute la journée mais les gens ne font rien, ne manifestent pas leur désaccord par écrit. Ils demeurent apathiques face à une situation qui les dépasse et dont finalement, ils se désengagent. Ils ne se sentent plus vraiment concernés par tout ça, d’où aussi, d’année en année, un taux d’abstention record plus que révélateur.

 

D’ailleurs, un sondage plutôt révélateur sur l’abstention lors de cette élection, rédigé par Odexa ICI montre que 50% des gens n’ayant pas été voter l’ont fait par défiance politique. Plus grave, 16% par défaut d’information!!!

 

Une grande partie des gens refusent aujourd’hui d’aller voter car leur vote n’est pas pris en compte, comme le vote blanc ou nul alors qu’il exprime une opinion respectable, celle qu’aucun des candidats se présentant ne semble correspondre à leur attente. A la dernière élection présidentielle de 2017, au second tour, l’abstention, le vote blanc ou nul représentaient 1 électeur sur 3, soit autour de 30% des consultations qui n’ont jamais été prises en compte par nos politiques.

 

 

En 2018, Emmanuel Macron avait fait semblant de s’en préoccuper pour tenter de calmer la grogne populaire durant la crise des gilets jaunes, avant d’y renoncer un peu plus tard. Ce déni de démocratie ne pourra pas perdurer bien longtemps sans qu’un soulèvement populaire n’intervienne prochainement.

 

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Noyer le poisson

La semaine dernière, je fus choquée de voir à quel point la machine médiatique
s’était emballée sur un sujet d’une importance mineure :
une citation attribuée à tord à Georges Orwell dans son roman « 1984 » :
« En dehors du travail, tout sera interdit… Marcher dans les rues, se distraire, chanter, danser… »


Cela aurait pu être sans incidence, mais voilà, mauvais timing, ce « scoop »
est sorti le sur-lendemain de l’annonciation par le gouvernement de l’instauration
d’un couvre-feu concernant 20 millions de français, soit 1/3 de la population.
Là où toute la machine médiatique aurait dû faire corps pour dénoncer une mesure
dictatoriale utilisée ordinairement en temps de guerre (sous Pétain ou
durant la guerre d’Algérie), pas un mot n’a filtré dans ce sens…

Une certaine stupeur m’a envahi.

Comment peut-on se concentrer sur un fait aussi banal à la suite d’une annonce
aussi stratégique dans le chamboulement quotidien de tout un chacun?
Comment ne pas dénoncer une mesure scientifiquement injustifiable
qui pénalisera nombreuses entreprises, entrepreneurs et salariés,
déjà au pied du mur après la gestion calamiteuse de la pandémie?
D’autant plus que si les mesures de son efficacité ne seront absolument pas quantifiables,
les conséquences économiques ne vont pas tarder à se rappeler à nous.
Le gouvernement distribue des milliards d’euros fictifs que nous n’avons pas pour palier
à cette crise, sans nous avertir des conséquences que cela pourrait engendrer dans le futur.
A savoir que la dette publique capitalise principalement l’épargne française
ainsi que les biens publics. Elle est passée de 100% du PIB en 2019 à 125% en 2020,
avec une estimation de 6% de plus en 2021. Si la dette devait être remboursée demain,
nos créanciers seraient donc en droit de saisir nos possessions matérielles
(publiques et privés, dont la confiscation de nos comptes bancaires),
nous assujettissant à un esclavage forcé pour continuer à rembourser.
Un peu ce qu’il s’est déroulé en Grèce dans une indifférence générale.

Ce qui se déroule sous nos yeux est très grave, ne faisons pas l’autruche plus longtemps.
Les organismes de presse ne sont plus libres,
ils appartiennent à 80% à des lobbyistes proches du pouvoir.
Dans ces conditions, la presse n’est plus en mesure d’exercer son rôle informatif,
son devoir de neutralité et de contre-pouvoir nécessaire à toute démocratie.
Pire, depuis le début de l’année, chaque média gouvernemental a créé un service
dédié à la vérification de fake news/ checknews. L’AFP se démarque dans ce domaine et
n’hésite plus à publier régulièrement des dépêches qui se sont parfois avérées fausses par la suite
(Lancet, Hydrochloroquine, Raoult, chiffres INSEE détournés…).


Les réseaux sociaux se sont adonnés avec zèle à l’exercice de la censure à tour de bras
(j’en ai moi-même fait les frais avec une punition d’un mois).
La presse devient ainsi un outil de propagande au service du pouvoir établi et
il lui appartient de noyer le poisson lorsque le besoin s’en fait ressentir.
Se concentrer sur un détail, lancer un débat stérile pour faire oublier
l’information majeure et espérer que la pilule passe.

N’avez-vous pas remarqué à quel point ils sont actuellement utilisés comme institut de sondage
sur les réseaux sociaux? « Et si un couvre-feu était appliqué,
qu’en penseriez-vous? Le respecteriez-vous?
 » pouvait-on lire ces derniers jours
et PAF, l’annonce était faite 48h plus tard par le gouvernement.
Observez, c’est flagrant. Ils ne s’en cachent même pas.
En nous demandant de témoigner, ils sondent notre capacité d’acceptation et de résilience.

 

Mais la pilule ne passe pas, elle demeure coincée en travers
de la gorge de nombreux citoyens pas dupes.
Car, au fond, pour Orwell, soyons honnêtes, on s’en fout royalement
de savoir si cette citation existe, ou pas.
Si elle appartient à une œuvre dystopique, ou pas.
Elle représente juste un symbole fort, à un moment donné,
la concrétisation de notre futur pour plusieurs semaines :
notre capacité à appartenir à un monde nouveau où seul
le travail est érigé comme un dogme absolu, et où les relations sentimentales,
toutes les distractions sont jugées dangereuses et culpabilisées.

Le paternalisme gouvernemental nous infantilise à coup de publicités chocs redondantes :
on vous montre comment un simple anniversaire en famille engage votre responsabilité
et va potentiellement tuer votre mère (ah, la corde sensible de la maman)…


Ou bien elles revêtent un caractère didactique : on vous explique qu’il faut aérer
son intérieur et se laver les mains (sans blague).

Les « merdias » vous abreuvent quotidiennement de chiffres exponentiellement
plus hauts d’un jour à l’autre, sans vous expliquer ce qu’il en est réellement de leur sens.
30 000 personnes positives au PCR ne signifient pas 30 000 malades.
On ne vous dit pas qu’il faut retrancher en moyenne 30% de faux positifs
à cause de mauvais calibrages des tests,
reste 21 000.
Qu’ensuite il faut retrancher 80% d’asymptomatiques (guéris, immunisés, pas contagieux),
reste 4200.
Sur les 20% restants, seuls 5% auront réellement des symptômes, pas forcément graves,
soit environ 210 personnes/jours, sur 67 millions de français!!!

La létalité de ce virus est actuellement située entre 0.3 et 0.6% (la grippe est à 0.1%).

Oui, il y a une surplus de mortalité dans les chiffres, l’INSEE l’explique sur son site.
La tendance est à la hausse ces dernières années avec l’avancée en âge de la génération baby boom.

Lorsque l’on prend le temps de se pencher sur les vrais chiffres, on relativise.
Le gouvernement a fermé les restaurants de la métropole aixoise fin septembre
pour 15 personnes hospitalisées (avec comorbidité) et 5 en réa/200 000 habitants!!!

Pour comparer, je me suis penchée sur les chiffres de la grippe ces dernières années.
Savez-vous qu’elle a tué plus de 20 000 personnes en 2016/17, idem en 2017/18?
Soit autant que le covid. Nous n’en avons pourtant pas entendu parler.

Honnêtement, de vous à moi, si on vous avez dit l’année dernière à la même époque, que en 2020, vous devriez :

  • Rester chez vous à cause d’un confinement autoritaire durant 2 mois
  • Vous signer une autorisation pour sortir remplir le caddie, en moins d’une heure, avec la peur au ventre de tomber sur un escadron de gendarmes zélés
  • Que vous ne pourriez aller faire un jogging ou sortir le chien que dans un périmètre de 1km autour de chez vous
  • Qu’on vous interdirait l’accès aux plages, forêts, chemins de randonné, souvent déserts
  • Que vous seriez autorisés à circuler en voiture pour faire vos courses, mais pas en vélo
  • Que vous pourriez être rappelés à l’ordre par un drone
  • Qu’on limiterait vos déplacements dans une circonférence de 100km autour de votre domicile
  • Que vous pourriez être condamnés à mourir chez vous d’un simple virus, faute de place en soin hospitalier ou de réponse du 15, saturé d’appels de détresse
  • Que les hospitaliers ont été contraints de faire du tri dans les patients, que tous n’ont pas pu être sauvés faute de moyens matériels, humains et financiers
  • Qu’au lieu de répondre à l’appel au secours des soignants et d’ouvrir des lits, on a choisi de militariser le pays (achat drones, gaz, LBD, canons à eau) pour réprimer les contestataires
  • Que votre médecin a eu l’interdiction de vous soigner en vous prescrivant un traitement pouvant potentiellement vous sauver la vie, sous couvert de perdre son droit d’exercer
  • Qu’une molécule existant depuis des millénaires, commercialisée depuis 70 ans, prise par 7 milliards d’êtres humains, ayant démontré des améliorations sur la gravité des symptômes, ait été déclarée dangereuse et mortelle du jour au lendemain, sans validation scientifique, et retirer de la vente en pharmacie
  • Que la publication, dans un journal scientifique réputé, d’une étude falsifiée, rédigée par des étudiants inexpérimentés, avec des données erronées issues de data center, engendrerait l’interruption d’essais cliniques sur l’hydrochloroquine
  • Qu’un éminent scientifique serait publiquement désavoué et ridiculisé dans nos médias, alors que le monde entier a pris conseil auprès de lui et a essayé son protocole,
  • Que vous devrez contempler vos aïeux mourir, abandonnés à leur solitude, sans pouvoir intervenir, dans des EPAD coûtant une fortune mais dépourvus de tout
  • Que vous ne pourrez pas enterrer ou assister aux funérailles de proches
  • Que vous serez contraints, si possible, soit de télétravailler ou alors d’être tributaire de l’aide de l’État pour survivre
  • Que vous devrez priver vos enfants d’école et de contacts avec leurs amis
  • Que vous ne serez plus autorisés à rendre visite à votre famille, à vos amis, à vos proches, à votre compagnon
  • Que les frontières internationales et nationales seraient fermées pour une durée indéterminée
  • Qu’on vous prendrait votre température dans les lieux publics, en visant un pistolet laser sur votre front (un geste pas si banal lorsque l’on sait que cela a une incidence sur la glande pinéale et que l’on pourrait le faire au poignet)
  • Que les pharmacies ont eu l’interdiction de vous vendre des masques prétendus non nécessaires, illusoires, dangereux, puis devenus obligatoires, une fois les stocks reconstitués, sous peine d’amende salée
  • Que sous couvert d’un état d’urgence sanitaire, vous ne pourrez plus manifester votre mécontentement alors que c’est un principe fondamental inscrit dans la Constitution
  • Que vous serez contraints de porter un masque qui vous empêche de respirer, même en extérieur, alors que tous les scientifiques s’époumonent à dire que c’est inutile, voire contre-productif si mal utilisé
  • Qu’il vous faudrait faire un test PCR et remplir un dossier administratif avec un fichage QR-code pour partir en vacances
  • Que vous devrez signer un registre pour aller bouffer au resto
  • Que la diffusion de musique serait interdite dans les bars pour éviter d’inciter les gens à danser/chanter
  • Que vous serez séparés des autres par des parois en plexiglass
  • Qu’il vous faudra prendre rendez-vous pour nager une heure en piscine municipale, voire même dans les établissements hôteliers
  • Que vos salles de sport, bars, restaurants seront fermés arbitrairement du jour au lendemain alors qu’ils se sont endettés pour s’équiper et répondre au protocole sanitaire
  • Que vous ne pourrez plus toucher, étreindre et embrasser personne dans une rue sans passer pour un pariât égoïste
  • Qu’on vous demanderait de télécharger une application gouvernementale traçant vos déplacements et les gens que vous rencontrerez
  • Que les mariages seraient interdits, les fêtes de famille réglementées (6 personnes maximum) et que la délation serait encouragée
  • Que si vous avez malgré tout l’audace de vous plaindre sur les réseaux sociaux, vous serez exposés à la censure et bannis/invisibilisés durant plusieurs semaines, vous isolant encore plus
  • Et enfin, que vous aurez à respecter un couvre-feu vous imposant d’être chez vous entre 21h et 6h, vous laissant tout de même libre d’accomplir vos devoirs républicains, à savoir d’aller travailler et de consommer

Cette liste monumentale de nos libertés perdues en moins de 8 mois est invraisemblable
pour un virus ayant une létalité estimée au printemps autour de 3%,
et finalement réévaluée en septembre entre 0,3%/0,6% (j’ai rajouté une flèche sur le graphique).
Voyez par vous même, on est juste en dessous de la létalité de la ROUGEOLE,
mais avec une contagion 3 fois moins importante que cette dernière bordel!


On est très loin d’Ebola où 50% des personnes touchées meurent, ou du MERS (35%).
Il faut savoir prendre du recul, reconnecter les fils dans la caboche
pour remettre les choses dans leur ordre de valeur.

Vous m’auriez traité de quoi l’année dernière si je vous avez prédit cet enchainement
d’événements et les réponses gouvernementales autoritaristes en résultant,
sinon de complotiste, d’illuminée, de folle furieuse?

J’ai encore des centaines d’arguments à vous dévoiler mais pour l’instant,
je vais conclure en vous laissant réfléchir sur la citation de Edward Snowden,
lanceur d’alerte américain, ex NSA/CIA ayant révélé l’existence de plusieurs
programmes de surveillance de masse des américains et des britanniques.

 

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