Tutoriel 5 : faire soi même ses photos #retoucher ses images

Bon que les choses soient claires, je ne vais pas vous apprendre à manier Photoshop en 15 minutes, ni vous donner les techniques professionnelles utilisées par les magazines pour vous faire paraitre 10 kg de moins!!! Non le but étant de sauver une photo ratée, de mettre en valeur un détail, de gommer un défaut gênant la visibilité de l’ensemble et enfin de mettre vos images au bon format parce que 1. ça évite de saturer son serveur, 2. les photos se téléchargent plus vite, 3. on a moins de risque de vol !!!

Personnellement, je travaille avec PHOTOSHOP CS3 mais il existe pleins d’autres logiciels. Alors forcément si vous travaillez avec un autre logiciel, les boutons ne seront pas au même endroit mais il faut garder en tête que le principe général demeure le même.

Avant de commencer à travailler, on prépare son bureau pour avoir tous les outils sous la main. On va donc dans l’onglet « fenêtre » et si ce n’est pas déjà fait on coche « Calques », « Historique », « Navigation » (vous permet de naviguer dans l’image) et « Outils ».

Le recadrage :

C’est la base, le truc essentiel qui peut sauver votre photo et que l’on trouve sur tous les logiciels. Dans Photoshop, cet outil se trouve dans la barre d’outils à gauche de votre écran (si la barre n’est pas affichée, pas de panique, allez voir dans l’onglet fenêtre si elle est bien cochée). Sélectionnez l’outil, recadrez votre image et appuyez sur Entrée pour valider. Si vous avez obtenu un résultat insatisfaisant, un CTRL Z annulera l’opération.

outil-recadrage-photoshop-1

La lumière :

Il s’agit du point le plus technique mais qui est tellement important. Oui on peut sauver une image sur-exposée ou sous-exposée. Bon on ne fait pas de miracle non plus, mais avec un peu d’entrainement on peut améliorer sensiblement la qualité de ses photos. On va dans le menu IMAGE => COURBES

captureecran

Il va apparaitre une courbe barbare dans un carré. Elle vous donne les informations enregistrées sur l’image. Il n’y a pas de courbe parfaite. Une courbe étirée indique que l’on a autant d’informations dans les ombres qu’en pleine lumière, donc il y a une large gamme de gris. Plus elle est étriquée, plus l’image est contrastée. Je ne vais pas vous faire un cours de sensitométrie (d’abord c’est chiant), je pense que vous apprendrais plus en faisant des tests avec la courbe (cochez le mode « aperçu » pour voir en direct le rendu). Vous comprendrez vite que pour apporter de la lumière, on étire délicatement la ligne médiane vers la diagonale haute et on apporte du contraste en faisant l’inverse. On laisse l’option couche en RVB.

outil_courbes

L’outil Tampon :

Lui par contre c’est le magicien du logiciel : un bouton, une tache, une bretelle de soutif qui dépasse, hop trois petits coups et puis s’en vont. Attention, derrière chaque outil il s’en cache un autre (pour voir ceux cachés, on se positionne dessus et clic droit). On sélectionne bien le tampon de duplication (et pas l’autre). Comme son nom l’indique, il duplique, en gros il copie un endroit là où on lui indique de le copier.

tampon

Pour faire les choses bien, chaque outil a des options qu’il faut régler avant de démarrer, à savoir ici le diamètre et la dureté. Un conseil, toujours choisir un contour diffus. Un contour trop net laisse des traces inesthétiques (ex : 9 – 13 – 19). Le but ultime d’une retouche est de ne pas se voir!!! Les chiffres dans les cases correspondent au diamètre en nombre de pixels. Pour savoir lequel est le plus adapté quand on y connais rien, on teste.

Photoshop-Outil-Tampon-Diamètre

Quand on fait une retouche, on commence par réfléchir à ce que l’on veut faire. Si on intervient sur le visage, il faut y aller délicatement, on n’a pas envie de ressembler au final à un alien. Il va falloir aussi tenir compte de la carnation de la peau à l’endroit de la retouche. Le travail le plus courant sur le visage  : effacer un petit bouton disgracieux. On va donc copier un bout de peau le plus près possible pour que cela ne se voit pas avec un halo diffus (commencez par un diamètre 21/ 27). Pour sélectionner la zone à copier (zone saine hein), on appuie sur la touche ALT (on la laisse enfoncée) et on clique gauche avec la souris sur la zone désirée. Ensuite on copie la zone saine sur la zone boutonneuse avec sa souris en appuyant sur clic gauche (on laisse le doigt appuyé sur la souris pour étendre la zone) et mieux que n’importe quelle crème miracle, tout disparait. Si la correction ne vous plait pas, un CTRL Z revient en arrière. Si vous avez effectués plusieurs clics, seul le dernier est annulé avec cette méthode. Pour revenir plus loin en arrière, utiliser l’historique (s’il n’est pas ouvert, on va le chercher dans l’onglet « fenêtre » et on le coche). Cette technique demande de l’entrainement mais le résultat est surprenant.

La taille de l’image :

Lorsque l’on prend une image, le premier des réglages s’effectue à la source : sur le boitier. Ces derniers sont de plus en plus puissants et offrent des images à très hautes résolutions, ce qui est très important pour un professionnel qui va produire du grand format, mais pour un blog il n’est pas utile de sortir des images à 10 Mo. Le point de base primordial à connaitre par cœur, c’est la résolution de sortie de votre image (le nombre de point optimal par pouces qui permettront à vos yeux de bien voir l’image … en version pour les nuls). Pour l’imprimerie c’est 300 DPI, pour le web c’est 72 DPI. Donc en dessous de 72 DPI, ce sera flou, au dessus ça augmentera la taille de l’image à l’écran mais ça n’augmentera pas pour autant sa qualité.

Avant de publier une image sur votre blog, il faudra donc la mettre au bon format. Votre appareil va produire une image pour l’impression (300 dpi), il vous faudra donc la convertir pour le web. Bien entendu, une photo est publiable sans passer par cette étape mais vous aurez bien des ennuis par la suite. Par exemple sur blogger, c’est gratuit mais passé un nombre de Mo précis, il vous faudra payer pour avoir plus de place ou bien redimensionner toutes vos images à la source soit plusieurs jours de travail. Mieux vaut donc anticiper. De plus, plus votre image sera lourde, plus il lui faudra du temps pour s’afficher sur l’écran de vos lecteurs (de quoi en décourager certains). Enfin, si vous mettez sur le web une image brute, vous avez beaucoup plus de possibilité qu’on vous la dérobe pour une utilisation commerciale. Vous aurez peut être des difficultés à prouver qu’elle vous appartient.

Mettre une image au format, ça prend 30 secondes alors pourquoi s’en priver.

Sur photoshop, il faut aller dans le menu IMAGE => TAILLE DE L’IMAGE.

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On choisit la dimension (en cm ou en pixel), on met une résolution à 72 DPI et on clique sur OK. Pour info, je suis sur WP avec un hébergeur payant. Mes images redimensionnées mesurent 15 cm x 22.5 cm pour 72 DPI afin qu’elles rentrent parfaitement dans le thème WP que j’ai choisi. Pour trouver votre dimension idéale, pas de magie, il faut faire des tests. Gardez en tête qu’il vaut mieux que votre image soit trop grande quitte à être réduite dans votre blog que inversement car sinon elle sera flou.

 

Enregistrer son image :

Quand on a finalisé toutes nos retouches, il faut bien penser à enregistrer son image. Attention, toujours garder l’originale!!! Donc ne pas enregistrer par dessus l’image ouverte car elle sera détruite et remplacée. Toujours utiliser la fonction « ENREGISTRER SOUS » dans l’onglet « FICHIER », perso je rajoute l’indicatif web dans le nom de l’image retouchée pour les reconnaitre au moment de l’importation.

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Mettre des photos côte à côte :

Selon les fournisseurs choisis pour faire son blog, il n’est pas toujours simple de mettre 2 images côte à côte. On est parfois obligé de les réduire et au final on ne voit plus rien. En changeant de thème après une évolution du blog, la mise en page peut sauter. Personnellement, je ne m’ennuie pas, je le fais dans Photoshop et ainsi j’importe une image et pas deux ni trois.

Ouvrir les images que vous voulez rassembler. Pour les mettre dans un fichier vierge, il va falloir en créer un. On va dans l’onglet « fichier » => « Nouveau » (ou CRTL + N).  Une fenêtre s’ouvre. Il va falloir faire des réglages.

Nouveau_document_3D

La taille du document (prendre la taille habituelle utilisée pour votre blog, moi 15 x 22.5 cm), penser à l’avance si vous voulez être en « paysage » ou en « portrait » quand vous remplissez la taille. Si vous voulez intégrer 2 photos verticales, il vous faudra être en paysage. Si vous avez 2 images horizontales, vous pourrez les placer l’une au dessous de l’autre en portrait. Comme on va importer des photos en 300 DPI, je reste en 300 DPI. On le changera en dernier.
En couleur d’arrière plan, je sélectionne blanc (le transparent deviendra blanc une fois enregistré en JPG).
Sur le nouveau Photoshop (CS6), c’est chiant car chaque fenêtre s’ouvre dans des onglets et on ne peut pas interagir entre elles. Pour y remédier, on va dans le menu « fenêtre » => « réorganiser » et on choisit le mode « cascade » et là on retrouve le sourire, on a tout sous la main.

On prend la première image, on la fait glisser sur le document vierge. Elle va devenir ce qu’on appelle un « calque ». Pour voir vos calques, vous avez un outil à droite de l’écran où ils sont affichés.

Photoshop-Shématisation-des-calques

Elle ne sera pas à la bonne taille mais trop grande. On va donc la modifier : onglet « Édition » => « Transformation » => « homothétie » (cela permet de conserver les proportions). On part toujours d’un angle pour la rétrécir. Quand la taille nous convient, on clique sur « Entrée ». On fait pareil pour la 2ème image ou les suivantes. Pour les positionner dans l’espace, on utilise l’outil « Déplacement » (la flèche). Pour que cela fonctionne, il faut renseigner le logiciel. Chaque image a créé un calque en étant importée, il faut la sélectionner dans la liste pour que les modifications fonctionnent. Si vous n’êtes pas à l’aise pour vous positionner dans l’espace, vous pouvez utiliser l’outil « règles » (dans « Affichage » ou CTRL + R).
Une fois que le résultat vous plait, je vous conseille de l’enregistrer. Enregistrer sous, on le nomme et on garde une version en format photoshop PSD qui pourra nous servir de modèle pour en faire d’autres.
Pour l’importer dans le blog, il faut penser à remettre l’image finale en 72 DPI (dans « Image » => « taille de l’image ») et on enregistre en JPG.

Pour voir les autres tutoriels sur ce sujet :

 

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Tutoriel 4 : faire soi même ses photos #réaliser ses looks

Après avoir abordé les questions de matériel et de technique, nous arrivons enfin à la partie la plus intéressante : mettre en valeur votre tenue, vos accessoires avec tout ce que vous avez appris précédemment.

Je vais vous expliquer comment je procède, je ne dis pas que tout soit parfait et qu’il faille procéder de la même manière, d’ailleurs chacun est libre d’apporter en commentaires des techniques et astuces pour tous.

 

Les chaussures :

Je commence toujours par les chaussures car c’est la partie qui me prend le plus de temps mais qui demande le moins de réglages complexes.

– Mon pied photo se compose de 3 extensions. Je n’utilise que la première.
– Je fixe mon boitier,
– je règle les niveaux pour faire une image horizontale
– je cadre en plongée (boitier incliné vers le sol)
– je zoom au maximum
– je teste la lumière
– Vérifier bien pour votre mise au point le capteur sélectionné selon que vous vouliez mettre en avant l’ensemble de la chaussure ou un détail (talon, bride).
– je cherche un repère sur le sol pour bien me positionner (trou, tâche) ou bien j’en cherche un sur place (bout de bois, caillou). Le plus difficile avec les gros plans c’est de bien se positionner pour ne pas couper un bout de chaussures.

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Bout de corde test d’emplacement (je l’efface ensuite ou je recadre)

Quelques astuces :

– Faire attention aux ombres disgracieuses. Pour les éviter, vous pouvez vous mettre à l’ombre mais c’est vrai que les détails sont mieux mis en valeur au soleil. Dans ce cas, faites des tests et n’oubliez pas de toujours contrôler le résultat. Le plus simple est de changer de point de vue en tournant votre boitier à 180°C.
– Faites aussi attention aux ombres des feuilles des arbres, dans le viseur on ne voit parfois rien de significatif mais le fort contraste peut achever la photo.

Exemple d'ombres disgracieuses
Exemple d’ombres disgracieuses car trop fortes, elles dissimulent la 2ème chaussures et des détails.

 

On change de place et l'ombre n'est plus sur la 2ème chaussures.
On change de place et l’ombre n’est plus sur la 2ème chaussures.

 

A l'ombre, pas de soucis d'ombres
A l’ombre, pas de soucis d’exposition la lumière étant homogène

 

Les vues d’ensemble :

Essayez de choisir un lieu pas trop passant pour vous éviter de perdre du temps. Le plus long, ce sont toujours les réglages et savoir où se placer pour avoir le rendu désiré. Une fois trouvé, on n’a pas envie de tout recommencer juste pour laisser passer une voiture.
Attention aussi si le soleil est derrière vous (ou face au boitier), vous risquez d’avoir de mauvaises surprises (sur ou sous-exposition, halo lumineux). Si vous vous positionnez face au soleil, pensez aux lunettes !!!

Vilain halo mal placé
Vilain halo mal placé !

– Réglez votre pied photo à sa hauteur maximale (faites en sorte d’avoir encore accès à l’écran de contrôle et aux boutons de réglages).
– Basculer votre boitier sur le côté afin de le positionnez en vertical

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– Réglez le zoom (35 à 50mm)
– Changer votre capteur de mise au point
– Testez la lumière.
– Positionnez-vous (pas de magie, il faut prendre des repères et faire des tests de distance pour trouver la bonne)
– une fois les plans un peu lointain réalisés, rapprochez-vous en zoomant à 55/70mm

 

Ici la barrière me permet de bien me positionner.
Ici la barrière me permet de bien me positionner.

Les portraits :

Je garde le boitier dans la même position mais je règle mon zoom autour de 70 mm/ 80 mm. Je me place entre 1.5 et 2 mètres du boitier. Faire attention de bien resté dans l’axe de l’objectif pour ne pas se retrouver décentrer. Là aussi faîtes des tests, avec l’habitude, vous saurez bien vous placer de suite.

Les détails :

Pour le sac, je règle mon boitier en plongée et j’essaye de me positionner dans l’axe. Rajouter un peu de lumière sinon ce sera sombre. Il faut savoir que plus on zoome, moins la lumière rentrera dans l’objectif et inversement. Il est donc normal que l’exposition change entre une vue de pieds et un détail. Si celui-ci est noir, il faudra mettre d’autant plus de lumière afin que les détails ressortent bien. Si vous avez la possibilité d’orienter un rayon de soleil sur l’accessoire, cela permettra de mieux le mettre en valeur notamment au niveau des détails qui ont leurs importances (matières, brillance…), il n’en sera que sublimé.

Détail en plongé
Vue en plongée – détails du sac avec du soleil

 

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Même cadrage mais sans soleil, ici ça marche car le trench était clair sinon on ne verrait rien.

On peut aussi utiliser le mobilier urbain pour mettre en valeur nos accessoires (sacs, ceintures). On peut jouer sur la mise au point pour faire apparaitre une marque.

Ceinture sur un tuyau (ici mise au point sur l'écriture pour voir la marque, d'où le flou normal du 1er plan)
Ceinture sur un tuyau (ici mise au point sur l’écriture pour voir la marque, d’où le flou normal du 1er plan)

CeintureYSL WEB

 

N’oubliez pas les bijoux, certainement le plus difficile en terme de rendu quand on opère seule car le résultat est plus beau en mode macro (si votre objectif en est pourvu). Ça demande une certaine gymnastique pour évaluer la bonne distance et une bonne mise au point car cette dernière s’effectue alors au millimètre près. Souvent le zoom rame à mort alors je mets ma main posée sur le collier pour bloquer la mise au point (l’objectif n’aime pas les matières réfléchissantes, ça induit en erreur la distance à laquelle vous vous trouvez). Attention aussi au mode macro pour les BO. Pour peu qu’il y ait du vent, elles bougent, hors dans ce mode là le flou est très rapidement de circonstance. Rester zen, il faut souvent de nombreuses vues pour obtenir un résultat exploitable.

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Gros plan en mode normal (105 mm)

 

En mode macro, plein feu sur les détails
En mode macro, plein feu sur les détails

 

Enfin, pour conclure, n’oubliez pas que tout ne nécessite pas un pied. On peut prendre un bracelet, une bague, le dessus de ses chaussures, le détail ou le motif d’un vêtement en tenant le boitier d’une main (toujours mettre la dragonne autour du cou). Après, soyez créatives, c’est la seule façon de se démarquer des autres.

On verra dans le dernier tuto comment rattraper une image loupée ou gommer quelques petits défauts.

 

 Pour revoir le début, c’est par ici :

 

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Tutoriel 3 : faire soi même ses photos #réglage de l’appareil

Voilà, on arrive dans le vif du sujet qui est tant redouté alors que vous verrez qu’il n’y a pas de quoi.

 

Position du boitier :

Je ne saurais que trop vous conseiller de mettre votre boitier en position verticale? Pourquoi? Et bien parce que le but ultime du shooting c’est de voir votre tenue complète et qu’en position horizontale vous ne représentez que 1/3  de l’image pour 2/3 de paysage. Donc ça passe si vous êtes dans un cadre magique, ce qui ne sera pas vraiment toujours le cas hein? On gardera donc la position horizontale pour les chaussures et les accessoires (ce sera étudié dans le prochain tuto).

Exemple :

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Le zoom :

Vous devez d’abord savoir ce que vous voulez faire. Voulez-vous montrer un peu le paysage ou bien vous concentrer que sur l’essentiel, la tenue? Dans le premier cas, vous pouvez commencer au grand angle (28 à 35mm), dans le second réglez le zoom directement au 50 mm/70 mm. Pour être bien centrée, ce n’est pas magique, il faut de la patience et faire des tests. Moi je me base sur des repères (tout peut servir : un poteau, une plaque d’égout, une porte, les feuilles au sol), tout ces éléments d’habitude tant redoutés deviendront vos meilleurs alliés.

La lumière :

On a la chance de travailler en numérique, donc de pouvoir visualiser de suite le résultat et le corriger. Ne jamais s’en priver. Il faut savoir que la lumière varie en fonction de plein de paramètres. Par exemple, il faudra enlever de la lumière si vous êtes habillées en blanc et en rajouter si vous êtes en noir. Elle varie aussi lorsque l’on zoome. Ainsi plus on se rapproche du sujet, plus il va falloir rajouter de la lumière. Attention aux PDV en fin de journée, la luminosité peut énormément varier en quelques minutes!!!
J’ai la chance d’avoir été formée à l’argentique donc je connais tellement bien la lumière que mon œil sait à peu près les réglages à l’avance en fonction de la luminosité mais ce n’est pas donné à tout le monde, alors il faudra vous entrainer.

Si vous avez loupé votre exposition, tout n’est pas perdu, nous verrons dans le tuto 5 (la retouche) que l’on peut récupérer son image (enfin à partir du moment où un minimum d’informations ont été enregistrées).

 

Le boitier :

Je travaille toujours en mode manuel « M » sur le boitier. Ce n’est pas compliqué mais cela nécessite de régler 2 paramètres déterminant : la vitesse d’obturation et l’ouverture du diaph (pourcentage de lumière qui rentre). Un conseil, sur une journée ensoleillée commencez vos réglages au 1/250e pour la vitesse et 8 pour le diaph. Pour vous simplifier la vie, essayez de garder l’un des deux paramètres constant, surtout si vous êtes débutantes. Si vous avez trop de lumière, au 1/250e mettez un diaph 11 ou 16, si vous n’en avez pas assez mettez 5.6 ou 4. Vous pouvez en faire autant avec la vitesse au choix. Au diaph 8, trop de lumière 1/500e, pas assez 1/125e.

Pour la vitesse d’obturation, éviter de descendre au dessous du 1/60e car vous risquez de produire du flou, surtout avec un zoom supérieur au 50 mm. Si vous avez besoin de luminosité, jouez plus sur l’ouverture du diaph. Plus ce dernier sera ouvert (petit chiffre 2 ; 2.8) plus votre arrière plan sera flou. Inversement, plus il sera fermé (grand chiffre 11 ; 16), plus on verra votre fond. Cette donnée peut vous être utile si vous avez un arrière plan très moche et pas le temps de chercher mieux.

dessus bis

La télécommande IR :

Pour utiliser la télécommande à distance, il faut que votre boitier émette en infrarouge pour communiquer avec elle. Normalement tous les boitiers réflex ont cette option. Vous avez la possibilité de coupler cette possibilité avec le retardateur pour avoir le temps de vous positionner correctement, je vous le recommande vivement si vous ne voulez pas apparaitre avec le bras levé sur chaque image (voir le manuel de votre boitier).

La mise au point :

Selon votre boitier, vous avez dans le viseur une grille de mise au point avec des capteurs à sélectionner. N’oubliez pas de les modifier selon ce que vous voulez mettre en avant (capteur central pour du look, capteur plus haut pour du portrait). C’est d’autant plus important dans les gros plans car c’est ce qui va déterminer si la photo est valable ou à jeter.

Nikon_D80_viseur

Normalement, avec un boitier réflex, la gestion de la mise au point se fait avec la télécommande qui informe le boitier de la distance à laquelle vous vous trouvez et qui pilote le zoom. Parfois cela ne fonctionne pas bien à cause de votre vêtement. Cette fonction a du mal à comprendre les informations si vous êtes habillées en ton sur ton (blanc sur fond clair), ou bien l’ennemi numéro 1 : la paillette bien réfléchissante ou le mini motif. J’ai une astuce pour ça. Prenez un foulard, une pochette contrastant avec votre tenue, si possible uni, et placez-les devant vous le temps de la mise au point et la magie opère.

J’espère que ces quelques points vous aiderons à améliorer vos prochaines prise de vues, n’hésitez pas à poster vos questions en commentaire. Mais avant tout, sachez que chaque boitier/ marque a ses propres caractéristiques donc potasser votre manuel ( c’est barbant, mais bien utile).

 

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