La douloureuse mort d’une chaussure marseillaise

 

Et oui, les chaussures marseillaises ont une vie bien plus difficile que toutes les autres. Elles doivent : être suffisamment solides pour survivre aux courses effrénées derrière les bus de ville (grande spécialité d’ici), résister aux trous épars qui jonchent les trottoirs et qui brisent irrémédiablement vos talons, apprendre à éviter les plaques d’égouts manquantes afin d’éviter de tomber malencontreusement dedans…

A contre cœur, je vais devoir me résoudre à appendre à vivre sans mes escarpins préférés, qui après quatre longues années de lutte acharnée à protéger mes petits petons, viennent de se déchirer et de rendre l’âme. Leur couleur magnifique, leur confort à toute épreuve et leur look un peu rétro vintage va manquer à mon dressing… SNIF, SNIF… Il devrait exister un cimetière à chaussures dans lequel elles pourraient avoir une seconde vie car la simple idée de devoir les envoyer à la benne à ordures me fend le cœur…

Toute shoes addict compatira à mon grand malheur !

 

 

 

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Une réflexion sur “ La douloureuse mort d’une chaussure marseillaise ”

  • 29 mai 2012 à 16h08
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    Je compatis à ton malheur… 😉

    Sinon, les cimetières de chaussures existent et ils défendent une juste cause… Ce sont sont les pyramides de chaussures organisées régulièrement dans toutes les grandes villes développées du monde (pas Marseille, donc !) par Handicap International pour protester contre l’ignominie des mines anti-personnelles qui frappent aveuglément tout ce qui a le malheur de passer à leur proximité.

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