Un éléphant ça Trump énormément

Parlons actualité. Il n’y a pas que le Covid qui occupe le devant de la scène ces derniers jours,
les élections américaines n’ont jamais été autant couvertes par les médias français qu’aujourd’hui.
Est-ce une bonne chose? Je ne le pense pas et je vais vous en expliquer les raisons.

Tout d’abord, sachez que j’exècre tout ce que Trump peut représenter en tant qu’homme :
peu cultivé, esprit arriéré, profondément raciste, un homme corrompu, dépourvu de morale.
Lors que l’on sait toutes les combines criminelles dans lesquelles il a trempé,
qui ont fait de lui le milliardaire qu’il est aujourd’hui grâce à l’argent sale,
on ne peut que s’étonner du fait qu’il ne soit pas en prison…

D’ailleurs, je vous invite à regarder cet excellent reportage de France 5 à ce sujet (ici)

 

Cependant, il a été élu démocratiquement (même si j’avoue avoir toujours eu un doute sur
la légitimité de son élection, la fraude sur les système Dominion était déjà très présente).
Que l’on apprécie pas l’homme n’empêche pas que l’on doive le respect au président des USA.
Hors, cela fait des années que les médias français (et internationaux) le présentent sans
aucune retenue comme « un âne », inapte au  poste qu’il occupe et qu’implicitement
ils induisent l’idée qu’il est un mauvais président et une honte pour sa nation.

 

J’avoue que jusqu’à il y a peu, j’ai été moi même influencée par les biais médiatiques
le concernant jusqu’à ce que j’en parle avec mes amis qui résident et bossent aux USA
depuis plusieurs années. Je précise qu’ils sont tous dans des secteurs d’activité différents,
des états différents et ils sont tous unanimes pour certifier que Trump était le meilleur
président qu’ils aient connu, dans le sens où c’est sous sa gouvernance
qu’ils ont eu un meilleur niveau de vie, plus d’emplois, des revenus plus élevés…

 

On reproche beaucoup à Trump sa gestion du Covid mais il faudrait aussi apprendre
à balayer devant notre porte. Nous étions considérés jusqu’alors comme l’un des
pays les plus compétents en terme de santé publique et cette crise nous a appris
que nous relevions du tiers-monde et que nous étions incapables d’écrire un
protocole de soin sans erreur ni de livrer la bonne taille de seringue pour un vaccin…
Nous n’avons pas de quoi nous pavaner. Le système de santé américain est défaillant
car il n’est pas inclusif, pour y être bien soignés, il faut avoir de l’argent.
Le libéralisme n’aime pas les pauvres et nous favorisons l’arrivée de ce système chez nous.
Trump n’a certes pas amélioré ce point durant son mandat mais il ne l’a pas mis en place non plus.

 

De plus, il a su demeurer en paix en niveau international.
Il n’y a pas eu de guerre durant son mandat comme avec ses prédécesseurs.
La Bourse a été plutôt favorable aux entreprises, montrant que économiquement,
les USA ne s’étaient jamais aussi bien portés, avant la crise du Covid.

 

 

La procédure de destitution engagée, à 10 jours de la fin du mandat de Trump, est affligeante.
Si elle venait à être effective, cela créerait une jurisprudence sans précédent,
ayant de lourdes conséquences sur l’avenir, notamment sur la définition même d’une démocratie.
Malgré son attitude, ses propos malveillants, je trouve la virulence à son encontre très exagérée,
comme une impression qu’il gêne, et qu’on avait besoin de le virer le plus rapidement
possible pour accélérer une besogne pour laquelle il constituerait un frein…
On traine Trump dans la boue concernant l’attaque du capitole mais je suis
aussi choquée de la récupération que Biden en a fait niveau médiatique!!!
Se servir de ce prétexte pour le faire censurer, destituer, est d’une certaine
manière un coup d’état pacifiste pour s’approprier le pouvoir.

 

 

De plus, je trouve cela excessivement grave que des sociétés privées aient pu s’octroyer
le droit de censurer les réseaux sociaux, plate-forme centrale de communication,
du président légitime de la première puissance mondiale, élu démocratiquement,
d’autant plus qu’ils n’en font pas autant avec les dictateurs reconnus.

Il y a un seuil à ne pas franchir entre modérer des propos ne répondant pas à une
charte instituée et clôturer arbitrairement un compte définitivement, sans sommation.
L’accepter, ou pire, le valoriser, reviendrait à reconnaitre une certaine légitimité
étatique aux GAFAM, structures privées pouvant alors se substituer à un état de droit,
s’abrogeant de la démocratie de laquelle ils jouissent en s’enrichissant sans vergogne.

Cela tendrait à reconnaitre par la même occasion qu’ils sont au dessus des lois
grâce à leur statut privilégié de milliardaire. Cela est gravissime car cela pourrait
faire penser qu’ils sont en mesure de façonner notre monde : J’aime ce
candidat, je le mets en avant sur ma plateforme, je n’aime pas bidule, je le prive de parole,
cela fausse le discours démocratique. La plupart des médias étant possédés par des
milliardaires partout dans le monde industrialisé, seuls les réseaux sociaux
servaient de contre-pouvoir pour y voir s’exprimer une certaine forme d’opposition.

 

Si, évidemment, on ne peut pas légitimer des appels à la violence sur les RS,
en faire abstraction en les supprimant ne résoudra pas le fond du problème
et n’engendrera qu’une forme de révolution dans la vraie vie.
La censure peut convertir une forme de violence verbale en violence physique.
Le remède pourrait bien donc s’avérer être pire que le mal.

Quant à ceux qui attendent un miracle de la part de Joe Biden,
présenté, inversement, dans nos médias mainstream comme un saint salvateur
d’une Amérique sous l’emprise d’un clown fou extrémiste occupant un trône,
sachez que vous risquez de tomber de haut. Il n’est même pas encore intronisé
qu’il a fait savoir qu’il nommerait « Mr Mosanto » comme ministre de l’agriculture
(on va en bouffer des OGM et pesticides) et « Mr Chine » comme ministre du travail
(ce qui ne sera pas une bonne nouvelle pour les travailleurs américains, déjà
lourdement mis à mal par la crise). Bref, si je ne regretterais pas le départ de Trump,
je demeurerai sur mes gardes vis à vis de Biden, un homme proche des GAFAM,
copains des lobbyistes, soutenu par le WEF, je ne pense pas que le salut de l’Amérique
passera par son investiture à la Maison Blanche…

 

 

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