C. Pia Création : Créatrice de talent, made in Marseille

 

Pour ouvrir le bal des créateurs locaux , j’ai sélectionné C.PIA, créatrice avant-gardiste qui nous propose mitaines, lavallières et autres accessoires.

 

Qui est-elle ?

 

CPia posant avec une de ses lavallières

 

C PIA est une ancienne costumière qui œuvrait dans le milieu du théâtre et de la danse contemporaine.  Souhaitant se reconvertir, CPIA se lance dans la création de mitaines, guêtres, et autres accessoires appartenant au passé, mais avec une démarche bien actuelle. Elle a d’abord crée des manchons, sorte de mitaines primitives qui remontent jusqu’aux coudes.  Mais déjà le souci du pouce se pose. Elle se penche sur la finition au niveau de celui-ci, et cherche sans cesse de nouvelle façon de l’habiller ou pas,  de décorer les rebords… C’est devenu sa spécialité.

Les premières mitaines sont réalisées avec des chutes de tissus récupérées ça et là, et des chaussettes !  Rapidement elle a un coup de cœur pour la résille, matière qui se prête à sa créativité.

 

 

 

Sa nouvelle collection


Elle est très aboutie. Depuis 2 ans que je suis son travail,  je n’ai pu que constater son évolution. Avec ses collections de l’été 2012, CPia gagne en maturité, en proposant un thème, mais décliné dans 3 courants.

 

 « Autour de la dentelle »

« C’est une collection que j’ai voulais féminine, colorée, légère et sexy », nous confie l’artiste. « Je suis donc partie de tissus issus de lingeries.  Techniquement,  j’ai adopté le lycra pour les biais (extrémités des mitaines), qui permet à celle-ci d’éviter de « flotter » sur la main.  Pour les couleurs des résilles, ne trouvant pas mon bonheur en la matière, j’ai fait teindre sur mesure mes tissus chez une spécialiste Virginie Breger.»

 

« Version chic»

 

Destinée à habiller vos tenues du soir d’une touche d’originalité tout en restant sur des formes basiques, mais qui se suffisent à elles-même

 

« Version baroudeuse»

La dentelle se fait légère et acidulée telle une robe d’été. Les mitaines sont souvent accompagnées de lavallières, à porter comme bon vous semble (cravate, ceinture, dans les cheveux…)

« Version Cérémonie»

La dentelle dans sa plus belle expression de raffinement et de simplicité. On admire la finition avec les boutons. Et la délicate ligne violette de ce modèle prototype, qui n’est pas encore sortie de l’atelier (on y voit encore des épingles).

 

 

 

 

 

« Marie-Antoinette »

Et la dernière série, plus féminine que jamais, résonne à merveille avec cette époque, et le film de Sofia Coppola.

CPIA réalise à chaque fois de petites séries, voire des modèles uniques (possibilité de réalisation sur commande). Ces tarifs vont de 15 à 25 euros selon le modèle. Elle vend beaucoup sur les marchés de créateur et chez quelques revendeurs avisés.

A propos de marché, à l’occasion de la fête de mères, vous pourrez rencontrer CPia et ses créations les vendredi 1 et Samedi 2 juin, à Salon de Provence. Elle est au salon de thé « En apparthé », 13 place Eugène Pelletan.

Pour la joindre, voici son mail : clairepia@hotmail.fr et son tél. 06 37 64 44 88 . N’hésitez pas à la contacter pour lui réserver un modèle, elle vous le mettra de coté.Vous pouvez également lui confier vos réalisations les plus folles.

 

Vous aurez l’occasion de découvrir son art du paquet cadeaux : c’est couture!!!

Superbe! Vous pourrez y remarquer la carré signature « Cpia création » réalisé par Bibi (Noba).

Pour l’anecdote, Cpia m’a confié fermer ses enveloppes de la sorte. Couture quand tu nous tiens…

 

 

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La douloureuse mort d’une chaussure marseillaise

 

Et oui, les chaussures marseillaises ont une vie bien plus difficile que toutes les autres. Elles doivent : être suffisamment solides pour survivre aux courses effrénées derrière les bus de ville (grande spécialité d’ici), résister aux trous épars qui jonchent les trottoirs et qui brisent irrémédiablement vos talons, apprendre à éviter les plaques d’égouts manquantes afin d’éviter de tomber malencontreusement dedans…

A contre cœur, je vais devoir me résoudre à appendre à vivre sans mes escarpins préférés, qui après quatre longues années de lutte acharnée à protéger mes petits petons, viennent de se déchirer et de rendre l’âme. Leur couleur magnifique, leur confort à toute épreuve et leur look un peu rétro vintage va manquer à mon dressing… SNIF, SNIF… Il devrait exister un cimetière à chaussures dans lequel elles pourraient avoir une seconde vie car la simple idée de devoir les envoyer à la benne à ordures me fend le cœur…

Toute shoes addict compatira à mon grand malheur !

 

 

 

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Le retour des beaux jours

 

Après un mois complet de mistral de folie entrecoupé de giboulées en avril, et un mois de mai pas super chaud, le soleil est revenu depuis quelques jours. Bientôt les robes, les apéros, la plage, en attendant voici un petit look printanier où j’ai enfin pu ressortir ma blouse H&M quasiment pas mise l’année dernière.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CRYSTILA :

  • Blouse : H&M (14,90€ collection printemps 2011)
  • Pantalon : Lauren Vidal (24,90€ chez Mistigriff)
  • Chaussures  en cuir : Francesca Stella (25,90€ chez Mistigriff)
  • Sac : David & Scotti (80€ à la Piscine Paris)
  • Écharpe fushia : offerte
  • Foulard bleu : 1€ (marché)
  • Collier en cristal :  (5€ – marché du Prado)

Total : 151,70€ (ou 71,70€ sans la sac de luxe) la tenue

 

 

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