Restaurer et sublimer un lampadaire vintage

Hello, hello,

Vous êtes nombreuses à avoir suivi mes stories sur IG où je vous
expliquais le processus pas à pas pour restaurer mon lampadaire vintage.
Je vous fais ici un article récapitulatif avec des photos explicatives.
Bien entendu, vous ne reproduirez jamais le même, mais cela
pourra vous inspirer pour transformer une vieillerie en objet unique.

 

J’ai déniché la base sur le Boncoin à côté de chez moi pour 10€. Il doit
dater des années 60-70 et avait déjà subi des transformations.
L’avantage de prendre des pièces anciennes, c’est la qualité des matériaux.
Les tiges étaient en métal mais les détails en laiton (cache-douilles, pieds).
Par mesure de sécurité, j’ai changé le système électrique (douilles/domino/câble/prise),
mais pour gagner du temps, j’ai conservé les fils électriques passant dans les bras.

PARTIE 1 – ÉLECTRICITÉ

Que les choses soient claires, je ne suis pas une experte dans le domaine.
Ma prof d’électricité m’avait même supplié de ne jamais y toucher !!!
Si j’y suis parvenue sans mettre le feu à la baraque, vous le pourrez aussi.

Le matériel

J’ai acheté du câble (pas moche), 6 douilles que j’ai bombé en doré, un interrupteur et une prise.
J’avais déjà le multimètre qui permet de mesurer la tension, le courant et la résistance d’un circuit,
ainsi que le dénudeur de câble (pour enlever la gaine en plastique des fils).
Il vous faudra aussi des pinces (coupantes ou de maintien) et des tournevis.

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Démontage et bilan

Au départ, il était dans cet état : sale, poussiéreux, écaillé et vétuste.

Je l’ai aspiré, j’ai enlevé la corde pour laisser apparaître les câbles électriques
et j’ai retiré les caches douilles + les vieilles douilles.
Astuce : pour ne pas risquer de perdre vos fils en manipulant l’objet,
mettez un domino au bout pour retenir les câbles!!!
J’ai lavé et conservé la corde pour la remettre à la fin.

Ponçage et peinture

J’ai poncé les parties en fer forgé et je les ai bombées en doré.

Raccords

J’ai ensuite raccordé mes fils que j’ai conservé dans les bras du lampadaire à un domino.

J’ai dénudé mon câble neuf pour le relier au domino.

On ouvre la prise et on fixe les câbles à l’extrémité. J’avais opté pour un
interrupteur mais je l’ai finalement enlevé car pas besoin.
J’ai mis du scotch à l’extrémité pour retenir les fils tissés.
Astuce : collez-les en dernier, une fois certain que tout fonctionne.

Vérifications

Puis on vérifie ses branchements à l’aide du multimètre.

Les douilles

Assurez-vous que les douilles se vissent bien (normalement c’est standard).
Je les ai bombées en doré car mon magasin ne vendait que du basique moche.

 

Elles ne pourront être reliées au système électrique qu’une fois les abat-jours fixés.

 

PARTIE 2 – FABRICATION DES ABAT-JOURS

Je ne vous cache pas que c’est la partie la plus longue et fastidieuse.
Il existe pleins de tutos sur YT avec de nombreuses idées créatives.
Moi j’avais visualisé dès le départ que je voulais transformer ce
lampadaire en bouquet de fleurs géant. J’ai fait ce choix de
coloris (qu’on adore ou déteste) par rapport à ma déco existante.

 

Le matériel

Il vous faudra des ciseaux, un cutter, un crayon à papier, du carton, du fil de laiton/fer,
des perles, du papier crépon, une règle, une agrafeuse et un pistolet à colle.

La base

Pour fabriquer la base servant de support qui sera maintenu par la douille vissée,
j’ai opté pour du carton semi-épais (récup, emballage boite du chat).
Prenez un bol au diamètre désiré et tracez le pourtour au stylo, puis découpez.
Percez le milieu, agrandir le trou avec un stylo et coupez à ras le surplus au cutter.
Il faut que le pas de vis de la lampe puisse passer au travers.

J’ai opté pour plusieurs diamètres différents.

Prévoir l’espace pour le cache-douille, rien ne doit être collé dans cette partie.

Les pétales

Vous trouverez sans mal des modèles de pétales à imprimer sur le web.

 

Découpez le patron, dans du papier cartonné c’est plus simple.

Ne négligez pas les tests, de taille de pétale ou de colle, comme ici mon échec…

Il vous faudra de la patience pour découper tous les pétales (je double le papier crépon).

Afin de pouvoir manipuler les pétales, j’ai collé au pistolet à colle (sans trace) des
bouts de fil de fer (ou de laiton sur le papier clair).

Le nombre de pétales nécessaire dépendra du diamètre choisi.
Moi il me fallait 8 grands pétales externes (violet foncé).
Fixez-les au pistolet à colle et agrafez-les car ils serviront de support
aux autres pétales donc c’est plus sûr de renforcer leur attache.

Collez les autres pétales en faisant attention de ne pas empiéter sur
la partie réservée au cache-douille, ce qui fera une épaisseur
qui pourrait compliquer/compromettre le montage électrique final.

Ayant choisi de faire des fleurs toutes un peu différentes, j’ai opté pour 2
styles de pétales ou pour des cœurs différents. Rien ne vous y oblige.

Pour la 2ème option, j’ai conservé les étapes identiques des pétales violets et fuchsias.
Pour les pétales clairs, vous superposez plusieurs morceaux de crépon.
Vous le pliez en accordéon, vous attachez au milieu, vous couper les bords en arrondi
et vous dépliez ensuite très délicatement en froissant les feuilles une à une.
Ça parait complexe, mais c’est bien plus rapide que le découpage.

Les étamines

J’ai choisi de faire des étamines en perles et fil métal mais vous trouverez
des tutos YT pour les concevoir en papier crépon si vous préférez.

Là aussi, j’ai opté pour des méthodes différentes selon la taille de la fleur.
Je vous ai fait les photos du pas à pas pour ceux tout en perles.
Pour les plus grosses fleurs, j’ai juste torsadé le fil autour de plus
grosse perle afin que cela soit moins lourd au montage final.
Vous le fixez avec le pistolet à colle.

Les calices

C’est bien beau d’avoir de jolis pétales mais impossible de laisser un carton
moche au verso, il faut l’habiller (et penser à la gravité).
J’ai opté pour les accordéons pour les petites fleurs et les feuilles de ginko pour les grosses.
Il vous faudra 2 accordéons (agrafés l’un à l’autre) ou 4 feuilles de ginko par fleur.
Astuce : j’ai pris du crépon blanc que j’ai bombé car le doré valait une fortune.

Bombez l’envers du support carton de la fleur, puis collez-y les calices au
pistolet à colle en laissant bien la place pour passer les fils électriques.
Astuce : ne collez pas trop sur les bords que la feuille retombe avec
la gravité terrestre, cela ne paraîtra que plus naturel.
Vous pourrez toujours faire des retouches une fois tout fini.
Si vous mettez trop de colle dès le départ, impossible de revenir en arrière.

Le résultat final

 

PARTIE 3 – NETTOYAGE

C’est une étape longue, répétitive mais nécessaire avec des matériaux
anciens récupérés comme ici le laiton pas astiqué depuis des lustres.
Je les frotte au Miror. J’ai mis des gants car cela noircit les doigts.
Astuce : si vous avez bombé votre support, protégez la peinture neuve car le
Miror fait déteindre le noir d’oxydation sur la partie restaurée.

 

PARTIE 4 – ASSEMBLAGE

Fixer les abat-jours et les douilles

Enlevez les dominos de protection, enfilez l’abat-jour fleur, puis le cache-douille.
Dévissez la douille, enlevez le domino interne et vissez la partie basse sur le bras
du lampadaire pour bien maintenir l’abat-jour en place.
Il va ensuite falloir placer les fils électriques dépassant dans le domino de
la douille et visser. Ne pas hésitez à rallonger provisoirement les fils en tirant un peu
sur votre réserve de fil en bas. Ce n’est pas compliqué mais minutieux.
Vous pouvez couper les fils dépassant pour éviter les faux contacts.
Enfin, retirez le surplus de câble en tirant en bas et vissez le haut de la douille.

Testez

Avant de tout finaliser, il faut passer par l’étape du grand test ultime.
Mettez des ampoules adaptées et branchez. Transpirez, ça passe ou ça casse.
Moi j’avais une douille défectueuse que j’ai dû remplacer car elle faisait
tout disjoncter alors que mes branchements étaient corrects.
Ça a cramé mon interrupteur alors j’ai choisi de m’en passer…

PARTIE 5 – FINITIONS

Camouflez le moche

Il va falloir cacher le domino électrique et les câbles moches au milieu du lampadaire.
D’où l’utilité de la corde. Pour vraiment bien faire, il aurait fallu que je réentortille les câbles
autour de la partie creuse pour y cacher mon domino, je n’avais pas prévu qu’il serait trop bas…
On apprend de ses erreurs car cela fait une bosse disgracieuse mais après plus d’un mois et
demi de travail j’ai eu la flemme, j’avoue, de recommencer une étape importante.
Me concernant, cette partie sera cachée donc ce n’est pas grave mais pensez-y.

 


J’ai fixé la corde avec des épingles de couture invisibles puis je l’ai peinte en doré.

Si vous avez utilisé comme moi du câble tissé, il faudra coller le maillage
aux abords des prises/interrupteurs pour pas qu’il ne parte avec le temps.

Les ampoules

Bien choisir ses ampoules car les classiques peuvent s’avérer très moches comme ci-dessus pour mon test.
Moi il me restait celles-ci en stock mais impossible de retrouver les mêmes codées A+…
Attention qu’elles ne chauffent pas. Le 1W est parfait pour une lumière douce et une conso basse.

RÉSULTAT FINAL

 

 

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Une ville pour deux filles

Hello, hello,

Comme je vous en avais parlé sur les réseaux sociaux, je suis descendue
début mai sur Montpellier pour le baptême de la fille de Justine.

Avec Justine, on s’est connu au boulot sur Marseille mais elle
venait de Montpellier et avait déménagé pour le travail de son mari.
On avait cette ville en commun puisque j’y ai habité 2 ans
lors de mes études et j’avoue que j’y retourne rarement.
On ne pouvait pas se quitter sans avoir été dire bonjour à
notre ville en y faisant un petit look et du shopping entre filles.

On ne va pas se mentir, il ne faisait ni très beau et ni très chaud.
Je portais mon vieil imper Derhy avec une blouse en fils de lurex.
J’avais emmené mon sac en cuir irisé Marant et mes vieilles sandales San Marina .

 

 

 

J’ai acheté cette pince à cheveux Coucou Suzette dans un concept
store où j’allais déjà y a 25 ans, Oxygène (ici) – 18€.

CRYSTILA :

  • Imper : Derhy (15€ – Mistigriff)
  • Top lurex : ChicOsoleil (10€ – vinted)
  • BO : (9,95€ – vinted)
  • Collier : Lotta Djossou (48,30€/-30%)
  • Pince : Coucou Suzette (18€ – Oxygène Montpellier)
  • Pantalon : Amaro Jeans (19,90€)
  • Sac : Marant Pelleteria (40€ – Foire de Marseille 2018)
  • Sandales : San Marina (29,90€ – soldes 50%)
  • Lunettes : Unofficial (Solaris)

TOTAL : 191,05€ la tenue

 

 

Justine avait opté pour un style décontracté chic pour crapaüter en ville avec la petite.
Elle a jonglé avec un camaïeu de bleu qu’elle a rehaussé avec une veste tailleur
vert émeraude Only et des espadrilles en cuir rouge.
En reine des vide-greniers, brocantes, elle parvient toujours à chiner
de jolies pièces pour 3 francs six sous.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Justine :

  • Veste : Only 2€ (braderie Espoir pour un enfant)
  • Marinière : Bizzbee (2€ – vide grenier)
  • Jean : TBS (3€ – Secours catholique St Georges d’Orques)
  • BO : Agatha (60€ – en soldes)
  • Bague quartz rose : Mosaïk (50€ – old)
  • Sac : H&M (5€ – vinted)
  • Sandales : Castell (offertes)

TOTAL : 122€ la tenue

 

Et puis en nanas normales, on a flâné en ville, fait du lèche-vitrine et du shopping.
Par rapport à d’autres villes, je trouve que l’hyper-centre de Montpellier
n’a pas trop changé niveau enseignes, on retrouve toujours les mêmes
chaines et les mêmes petits indépendants, dont beaucoup de concept-stores.

L’un de mes préférés c’est État d’âme (ici), notamment parce qu’ils vendent
la marque de vaisselle en mélamine RICE et qu’en ce moment, il y a un
partenariat de rêve avec la créatrice Nathalie Lété dont je suis fan !
J’y ai acheté une assiette de pique-nique (16€) et 2 gobelets (8,20€) que j’ai complété
par une commande sur le web pour obtenir les pièces qu’il n’y avait plus.

Nous avons flâné chez Alternative, un dépôt-vente de pièces qualitatives,
rien que pour le plaisir des yeux (8 rue sœurs noires).

J’ai aussi acheté cette pince papillon à 8€ chez Damaë (28 Rue de l’Aiguillerie).

Évitez le revendeur Pylones, les tarifs y sont excessifs par rapport à
ceux pratiqués par la marque. (Happy Design, 8 rue de la Loge).

On a conclu cette journée par un bon goûter (angle place Jaurès/rue Aiguillerie).

 

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Toute de vert et d’or vêtue

Hello, hello,

Encore un petit look printanier par ici, shooté entre deux déluges.
Je suis toute de vert et d’or vêtue avec ma blouse de fée, enfin
plutôt issue d’une collection de la créatrice marseillaise Zoé la Fée.
La marque est très bohème donc vous pouvez la porter en blouse
ou bien avec une jupe/jupon dessous et une ceinture.
J’aime bien l’idée d’une fringue 2 en 1 que l’on peut agencer différemment.
Je l’avais en motif léopard mais je l’ai revendue pour prendre celle-ci.
Je ne sais pas si c’est le printemps, mais j’ai des envies de vert
alors que j’en ai très peu dans mon dressing…

J’ai ressorti pour l’occasion mes sandales sabots kaki Coco & Abricot.
J’ai accessoirisé avec du doré, notamment avec ce joli sac en cuir
de soirée Francesco Biasia. Mes BO m’ont été offertes et mon collier
vient d’une boutique de Rome mais il a mal vieilli, je dois le restaurer.


 

 

 

 

 

 

 

CRYSTILA :

  • Blouse : Zoé la Féé (4€- vinted/neuf env 120€)
  • Jean : C&A (25€)
  • BO : Milë Mila (offertes)
  • Collier : sans marque (30€/2016 à Rome)
  • Sac : Francesco Biasia (15€ – vinted)
  • Sabots : Coco & Abricot (15€ – vinted)
  • Lunettes : Quay Australia

TOTAL : 89€ la tenue

 

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