Comment être stylée lorsqu’il fait frisquet

Que peuvent bien faire deux nanas un WE à Paris, réponse : du shopping, quoi d’autres… D’autant plus que c’est un excellent moyen d’échapper à la pluie et au petit courant d’air glacial échappé des couloirs du métro. Par le biais de cet article, nous voulions vous faire partager nos bons plans parisiens et vous montrer par la même occasion que malgré le vent frisquet et une valise pleine de fringues pas adaptées, nous avons pris soin de faire nos coquettes.

Alors, côté bons plans, nos QG parisiens sont les magasins « Sympa ». On les trouve sur le Bd Rochechouart (métro Anvers) et à la Porte de Pantin. Dedans, c’est une véritable caverne d’Ali Baba, il y a des fin de stock de grande marque (Lagerfeld, Jourdan, Jonak, Janet & Janet, Lollipops, Les Petites, Sinéquanone, Naf Naf…), que de belles marques à partir de 1€ ! Par contre, il faut fouiller, ne pas avoir peur de se faire bousculer, marcher sur les pieds et de se battre avec des portants plutôt mal pensés, mais ça vaut vraiment le coup ! Si vous vous rendez du côté du Marais, on y trouve de nombreuses friperies vintage (Rue des Rosiers, rue du roi de Sicile, rue St Croix de la Bretonnerie, rue Rivoli vers le métro St Paul…). Il y a aussi les boutiques Guérisol, il y en a dans plusieurs quartiers(17ème -18ème) et il faut aimer fouiller dans les vieilleries et des bacs poussiéreux. Sinon il y a une institution où certes les pièces sont plus chères, mais ça vaut au moins le déplacement c’est le mouton à cinq pattes (surtout celui du 8 rue St Placide). Enfin pour celles qui ont les moyens, je conseille une escapade rue de Marseille dans le 10ème (proche métro République) car c’est le quartier où se trouve la plupart des boutiques vide stock des marques à la mode (Maje, Les Petites, Claudie Pierlot).

Sinon, inutile de vous préciser qu’avec 10°C de moins entre Marseille et Paris, on s’est donc gelée durant tout notre séjour. Bizarrement, le froid, le vent et l’humidité ne semble en rien déranger la parisienne, qui sort les jambes nues, avec de petites jupes et tout juste une étole, Ha gla gla… C’est à se demander comment font les blogueuses parisiennes (grosse compassion pour elles).

 

 

 

 

 

 

 

 

NOBA :

  • Robe  Nana Baïla : 22€ (chez Mistigriff)
  • Ballerines : 5€ (sur le marché du Prado)
  • Collier : 1€ dans un bazar (avenue de Clichy)
  • Sac : Jacqueline Riu (cadeau)
  • Veste : Cadeau
  • Casquette : 5€ (sur le marché du Prado)

Total : 33€ la tenue

CRYSTILA:

  • Veste en laine : It Hippie (achetée 40€ dans une boutique aixoise et customisée avec des boutons et du galon doré par mes soins)
  • Blouse : Galeries Lafayette (5€ en vide stock)
  • Pantalon : Lauren Vidal (24,90€ chez Mistigriff)
  • Chaussures : Tamaris (20€ marché du Prado)
  • Écharpe : Camailleu (offerte)
  • Sac en cuir : Kesslord (offert)

Total : 89,90 € la tenue

 

0

J’ai encore acheté des chaussures, c’est grave Docteur ?

 

Et voilà, simple constatation, c’est indéniable, une nana n’a jamais assez de paires de chaussures dans son dressing…

Il me manquait un basique, une paire de ballerines en cuir noire (style Répetto, mais pas au prix Répetto). Je sais que je peux trouver ce genre d’article sur le marché du Prado, chez mon chausseur italien, présent les lundis et samedis matins, diffusant les invendus de la marque Tamaris que j’adore car elles sont confortables (finies les ampoules) et surtout d’excellente qualité. Je m’y suis rendue avec l’optique : «ma fille soit raisonnable, un budget de 20€ pour ça est bien suffisant et surtout, surtout, tu n’achètes pas autre chose » !!! Mais voilà, toute raison s’envole lorsque l’on me met devant un rayon de chaussures, toutes plus magnifiques les unes que les autres, colorées, toutes à ma  pointure et à un petit prix ! Surtout, qu’au cas où je ne trouve pas chaussure à mon pied chez lui, deux autres destockeurs de luxe de shoes italiennes de folie se trouve un peu plus loin sur le marché, alors autant vous dire qu’il est quasiment impossible de lutter face à tant de choix !!!

Et voilà, voilà comment on ressort avec  2 ou 3 paires d’escarpins qui n’ont rien à voir avec ce que l’on était venu chercher et que l’on explose son budget ! En sortant, on n’est pas fière d’avoir encore succombé à la tentation, mais je n’ai pas trouvé de cure de désintoxication pour les shoes addict comme moi !

 

Mon dernier craquage :

 

 

 

 

Escarpins de la marque de luxe VITA MORI à…. 30€.  Pour les marseillaises, ce destockeur est présent parfois le lundi mais surtout les mardis et jeudis dans la 3ème partie du marché du Prado et le vendredi matin à la Joliette. Attention, beaucoup d’escarpins tels que les miens sont des prototypes de la marque (donc des pièces uniques) mais ne sont qu’en 37 (petit 38 français). Pour les grands petons, rassurez-vous, il y a d’autres modèles…

 

 

1

La Piscine : son standing, ses griffes prestigieuses… et ses ventouses tentaculaires…

 

Grosse déception vis à vis du déstockeur de luxe La Piscine qui possède plusieurs enseignes dans Paris centre.

Nous nous sommes rendues tout d’abord dans celle du Marais, rue des Francs-Bourgeois, située juste avant la place des Vosges.

 

Il faut savoir qu’il y a à l’entrée, à gauche, un coin des bonnes affaires très bien garnis (du Ungaro à partir de 20€) mais nous avons reçu un accueil des plus désagréables. Une vendeuse très impolie nous a ventousé au point que nous avons renoncé à nos emplettes.  En effet, quoi de plus emmerdant que d’essayer de regarder des vêtements avec l’impression de gêner, Miss Ventouse s’interposant entre les étalages et nous en faisant semblant de contempler les étiquettes! Du grand art… Nous avons voulu voir le reste du magasin et elle nous a suivi comme un petit chien. Nous avons profité d’un court instant de répit lorsqu’elle a bondi sur un couple venant d’entrer (qui s’est empressé de déguerpir devant cette attaque massive) pour retourner voir notre rayon favori. A peine avons-nous commencé à essayer un article que cette ventouse tentaculaire servant de vendeuse, tel un boomerang, est revenue sur nous muni d’un spray à vitres, afin de faire la poussière des étagères à côté desquelles nous nous trouvions, ayant pris la peine au préalable de pousser nos affaires sur le sol ! Du jamais vu! Pour une boutique dite de luxe, on embauche des vendeuses dignes de grossières poissonnières !

 

Par hasard, nous sommes tombées sur une autre enseigne à St Germain, un bel espace dont tout le rez-de-chaussée regorge de trésors (Ungaro, Montana, JP Gautier à partir 20€) mais muni du clone de Miss Ventouse, que nous avons nommé Miss Superglue, doublée d’une féroce comparse qui nous ont scotché dès l’entrée en magasin. Noba avait flashé sur un magnifique imperméable jaune avec des boutons très bling bling, une merveille d’originalité dans sa coupe et sa couleur, valant la modique somme de 80€ (qu’elle était exceptionnellement prête à sortir alors qu’elle ne l’avait jamais fait pour le moindre vêtement auparavant, précisons-le!). Mais snif… il était résolument un peu juste niveau taille. Après une certaine hésitation, elle interpella Miss Superglue pour savoir s’il n’y avait pas la taille du dessus. Qu’est ce qu’elle n’avait pas fait là ! Elle lui répondit : « Non, mais c’est pas grave s’il ne ferme pas, vous n’aurez qu’à le porter ouvert !!!» Sans déconner, vous achetez un vêtement trop petit vous ??? Elle insista malgré tout pour voir le résultat sur elle tout en balançant pour dernière salve : « Ne vous inquiétez pas, je ne vous forcerai pas à acheter. » Elle avait bien fait de le préciser, ce n’était pas explicite.  Le ton est vite monté, et Noba, passablement énervée, a pris la peine de ranger l’imperméable avec soin sur son cintre devant la vendeuse la contemplant nonchalamment lorsque celle-ci lui rétorqua qu’elle rangeait vachement bien les fringues ! Hallucinant ! Il ne lui est jamais venu à l’idée que cela puisse être une tâche lui incombant… Une petite précision : une troisième vendeuse a essayé vainement de retenir ses collègues… Pour un shopping tranquille, on repassera.

 

Quand à moi, j’avais repéré un sac de luxe magnifique qui m’avait vraiment tapé dans l’œil.

J’étais presque prête à lâcher 80€ pour l’acheter (ce que je fais rarement aussi), mais alors que je demandais en toute intimité l’avis de mes amies, la grognasse est arrivée par derrière et s’est mise à gueuler comme un putois (la classe) « N’HÉ-SI-TEZ-PAS » !!!! Je me suis donc empressée de suivre son conseil judicieux, je n’ai pas hésité une seconde de plus, j’ai tourné les talons et suis sortie du magasin sans le sac avant que cela tourne au vinaigre! Je n’ai pu m’empêcher avant de m’en aller de lui demander si, à tout hasard, elle n’avait pas une sœur jumelle car je dois reconnaître que trouver deux pareils spécimens dans deux boutiques identiques, c’est la même probabilité que de gagner la super cagnotte du Loto deux fois de suite !

Finalement, après quelques jours de réflexion, ne voyant pas pourquoi je devrais me priver d’un sac qui me plaît pour une grognasse mal embouchée, nous avons retraversé la ville pour aller le chercher. Miss Superglue nous voyant rentrer dans le magasin, nous a reconnu de suite et c’est empressée de hurler « ENCORE VOUS ?!?!? ». Noba et moi avons tenté de l’ignorer (pas facile quand on vous colle aux basques). Nous avions repéré des pantalons sympas mais Noba hésitait à aller les essayer. Je lui ai dit d’y aller tranquillement, que j’allais sérieusement occuper l’autre conne. Bien sûr, fidèle à elle même, celle-ci a tenté de la suivre vers les cabines mais je l’en ai dissuadé en quelques mots « Mauvaise idée, à votre place, j’oublierai ». Je ne sais pas pourquoi, elle m’a cru. Je crois que sinon, elle se serait pris cordialement deux claques bien méritées.

 

Dépitée, nous avons visité les autres boutiques  de « La piscine ». L’accueil y est irréprochable mais les articles sont à des tarifs prohibitifs. Donc si vous souhaitez faire d’excellentes affaires, pensez à faire une bonne séance de yoga avant, doublée d’un sérieux calmant afin d’éviter de perdre tous vos moyens !

Moralité de l’histoire : on n’a pu que constater que les ventouses s’accrochent bien aux carreaux de La Piscine, mais il faudrait tout de même songer à ce que cela ne devienne pas une image de marque sous peine de faire fuir toute la clientèle potentielle ! Avis au responsable de la chaîne…

 

 

1