Du glitter aux yeux

Je n’ai pas à proprement parler de wish list, enfin du moins, je n’en ai jamais publié ici, mais je ne peux m’empêcher d’en avoir une petite en tête, et ce qui me rend heureuse, c’est de pouvoir occasionnellement cocher virtuellement une case en plus dessus.

En 2012, soit 6 mois après le lancement du blog, je collaborais avec la première blogueuse marseillaise professionnelle Lovalinda. Elle avait un dressing de folie. Il faut avouer que nous n’avions pas vraiment le même budget, je mettais en avant la carte du low coast qualitatif alors qu’elle jouait dans le registre du luxe. Nous n’avions ni le même lectorat ni la même approche de la Mode mais nous respections mutuellement notre travail rédactionnel.

Lors d’un shooting d’hiver, elle m’avait prêtée ses lunettes de soleil MIU MIU, les MU 10MN glitter dont j’étais dingue! Elles valaient environ 270€, soit pas du tout dans mon budget. Depuis ce jour de novembre 2012, je les cherchais assidument sur le web, en rouge, les mêmes, mais à un tarif abordable.

Sauf qu’entre temps, notre chère amie Cristina Cordula a eu la joyeuse idée de les mettre à l’honneur dans le générique de son émission modesque et là ce fut le drame car les paires d’occasion étaient quasi vendues plus chères que les neuves!

Bref, voilà comment j’ai mis 6 ans à les dénicher!!! Sur Vinted, pour 75€. J’avais une cagnotte donc au final elles ne m’auront rien coûtées.

 

 

 

 

novembre 2012

 

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Froid polaire

Après un mois de janvier plutôt clément, nous voilà rattrapé par la chute brutale des températures, même dans le sud, le mistral a sévi à tel point qu’il en devenait parfois difficile d’avancer. Et hier, je n’étais pas du tout préparée psychologiquement mais il a neigé, des flocons énormes!!! Du coup, j’ai sorti l’artillerie lourde : la doudoune!
La lourde, l’épaisse, la très chaude doudoune, celle sous laquelle tu peux sortir en débardeur sans rien sentir. Bon OK, ça fait un poil mode Bibendum mais j’assume totalement son look ainsi que ses couleurs chatoyantes. Je l’ai dénichée chez H&M, dans la collection confidentielle TREND. Au départ, elle était affichée à 99€, ce qui est bien trop onéreux pour cette marque bas de gamme. J’avais dit « lorsqu’elle passera à 20€, je l’achèterais », et voilà.

Côté tenue, je n’avais pas envie de sobriété. J’ai fait claquer la couleur avec un top I Code tressé turquoise, une jupe marine EQ:IQ, un sac en cuir made in Italy bleu roi irisé et mes lunettes préférées de la marque parisienne Unofficial.
Froid polaire = sortie des bottes. Celles-ci sont parfaites, je les adore car mes mollets dodus rentrent parfaitement dedans grâce aux zips à l’arrière qui se règlent à la taille, laissant apparaître une bande strassée. Elles ont aussi été fabriquées en Italie mais je ne connais pas la marque (un logo de papillon???).

 

 

 

 

 

 

 

CRYSTILA :

  • Doudoune : H&M Trend (19,99€ au lieu de 99€)
  • Top : I Code (4,50€ – vide stock Mistigriff)
  • Collier : sans marque (5€)
  • Sac en cuir : Fame (9,90€ – promo 50%)
  • Jupe : EQ:IQ (29,99€ au lieu de 195€- Mistigriff)
  • Bottes en cuir : marque inconnue made in Italy (34,99€ – Mistigriff)
  • Lunettes : Unofficial (Solaris)

TOTAL : 104,37€ la tenue

 

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Des revenus indécents [vide-dressing]

Encore un article humeur coup de gueule, mais bon il parait que vous aimez bien quand je balance sur les coulisses de la blogosphère 🙂

Dimanche dernier, alors que je consultais IG, j’ai pu constater qu’une blogueuse connue (attention, pas une super star hein) avait procédé à du tri dans son dressing.
Jusque là, rien d’extraordinaire. Elle annonçait avoir mis en ligne sur son Tictail environ 150 pièces… J’ai voulu voir par curiosité mais le site était HS ayant reçus trop de connexions simultanées, WTF, c’est possible de se battre en ligne pour des pièces mises en vide-dressing??? Cela m’a interpellé mais je n’ai pas poursuivi mes investigations car ça ne m’intéressait pas plus que ça.

Et puis le soir, en consultant Hellocoton, j’ai revu l’article avec le lien. Par curiosité toujours (aïe quel vice), je suis allée y jeter un œil et là j’ai failli décéder!!!
Attention, asseyez-vous avant de lire la suite car vous n’y serez certainement pas plus préparés que moi.

  •  Alors déjà, il ne restait presque plus rien (6h plus tard), malgré les prix peu attractifs et les FDP faramineux (9€/article!).
  • Ensuite, j’ai voulu voir quelques pièces de plus près.
    Le choc, partie 2 …
    Exemples :
    Une veste vintage (presque sortie du bac à 1€ de Freep Star) vendue pour la modique somme de 90€…
    BO de créateur ayant été cédées quasiment au même prix que durant les soldes sur le site de la marque…
  • J’ai alors ouvert de plus en plus de fiches pour faire une estimation et puis j’ai fait un bref calcul mental… 150 pièces x tarifs entre 40/800€ pour les sacs de luxe, ça a pu faire une recette supérieure à 10 000€!!! Je n’ai pas eu le vice d’ouvrir toutes les fiches pour vous donner un chiffre exact, j’ai bien mieux à faire de mon temps libre mais j’ai été très interloquée par ce montant indicatif!

10 000 boules pour revendre des fringues reçues pour la plupart en cadeaux via des partenariats!
Ça représente plus de la moitié de mon revenu annuel pour mon petit SMIC, un CA réalisé en un dimanche après-midi et au black en plus,
parce que ça m’étonnerait bien que ces revenus là soient déclarés au fisc!
J’aurais dû être influenceuse finalement, ça m’aurait évité de me bousiller la santé pour un salaire modique.

 

Auteur : Alexas Fotos

 

Cela fait longtemps que je vois des influenceuses questionner leur lectorat afin de connaître leur ressenti vis à vis de la revente d’articles reçus en partenariat dans leur vide-dressing.
Les avis sont partagés. Il y a celles qui en sont ravies car cela leur permet de s’offrir des pièces tendances à mini prix et puis les autres, pensant que c’est une débauche de consommation, du gaspillage. Je ne me prononcerais ni pour les unes ni pour les autres, les deux parties ayant des arguments cohérents.
Mais le souci réel n’est-il pas en amont?

Pourquoi accepter de recevoir tout et n’importe quoi alors que l’on en n’a pas forcément l’utilité, est-ce juste pour acquérir une plus grande notoriété sur les RS? Il est bien évident que tout ce déballage de hauls quotidiens ne peuvent pas servir à une personne unique. Quand tu reçois 20 fringues ou crèmes par jour, comment tout porter, en profiter, prendre du plaisir à s’en servir, sans compter les ratés (mauvaises tailles, pas adaptés à sa morphologie/type de peau, pas au goût)…
Et comment parvenir à parler de tout en un temps imparti beaucoup trop court?

Pourquoi les marques continuent-elles à s’engouffrer dans cette brèche têtes baissées?
Donner des produits à une influenceuse pour communiquer, se faire connaître, s’offrir une visibilité plus étendue, une cible différente OK.
Mais est-ce toujours aussi intéressant lorsque leurs produits se retrouvent présentés à l’arrache (parce qu’il le faut bien) durant 15 secondes en IG stories, pour finir dans un vide-dressing quelques jours plus tard? Elles sont finalement complices de ce système qui part en live.

 

Les blogueuses se défendent en précisant que ces partenariats n’étant souvent pas rémunérés,
il est normal qu’elles puissent tirer une recette des ventes générées par leur vide-dressing, tout travail méritant salaire, bla bla, bla bla…
Oui je suis d’accord aussi. Je suis bien placée pour savoir à quel point bloguer est une activité chronophage.
Oui, c’est certain, impossible de payer son loyer, son électricité ou sa bouffe avec des fringues. OK.
Mais qu’en est-il des montants indécents générés par certaine vente telle que celle décrite plus haut? N’y a-t-il pas une réelle dérive?

 

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