Profitons de ce temps printanier pour arborer une nouvelle petite blouse dénichée pour 3 francs 6 sous sur vinted. Bon, à la base, elle était vendue comme robe, mais bon, comme vous pourrez le constater, elle est un poil transparente et je n’ai pas pour habitude de me balader à moitié nue… Elle est couleur amande/mauve.
Pour le petit coup de frais du matin et du soir, j’ai ressorti mon étole pashmina pakistanaise qui est si grande qu’elle peut faire office de cape.
Première sortie aussi pour ce sautoir GAS que j’avais trouvé chez Emmaüs Marseille pour 3€!!! Autant c’est une marque marseillaise dont j’adore le style mais je n’accepterais jamais d’y mettre le prix. Je me souviens d’une période où je cherchais du boulot, c’était une des rares enseignes à proposer des salaires pour ses vendeuses au dessous du SMIC, ça m’avait choquée. Depuis, je boycotte, sauf en seconde main. Mes BO sont du même style, mais sans marque, chinées aussi au profit d’une bonne œuvre.
Rien de particulier pour le reste, j’ai ressorti des basiques pour mettre ma blouse en valeur : un jean blanc, un top noir, des boots classiques et un sac kaki en cuir.
CRYSTILA:
Blouse : Jacqueline Riu (8€ – vinted)
Top : Monoprix (12,49€/ soldes)
Pashmina : fabriqué main Pakistan (50€ – Foire de Marseille)
Navrée de vous publier aussi peu de looks mais devoir tourner avec seulement 20% de mon dressing, 4/5 sacs et quelques baskets/tongs, c’est affreux. J’ai l’impression de mettre toujours la même chose! Cependant, je vous présente aujourd’hui une tenue quasiment composée que de nouveautés avec :
– une blouse que ma mère m’a offerte,
– un pantalon C&A acheté lors de mon dernier passage éclair sur Marseille pour remplacer un qui avait rendu l’âme,
– mes tongs Ferucci achetées au printemps dernier et que je ne vous avais jamais montrées
– mes BO Adopt’ que je n’avais pas eu le temps de vous montrer dans un look.
Bon, concernant ces dernières, elles sont très jolies, issues d’une collection éphémère mais absolument pas solides du tout, donc je ne vous les recommande pas. Après leur première sortie à un diner entre amis, un pompon est tombé. Je l’ai réparé comme j’ai pu. Puis deuxième sortie, 2 pompons encore en moins… Bref, elles ne vont pas tenir longtemps à ce rythme…
Encore un article humeur coup de gueule, mais bon il parait que vous aimez bien quand je balance sur les coulisses de la blogosphère 🙂
Dimanche dernier, alors que je consultais IG, j’ai pu constater qu’une blogueuse connue (attention, pas une super star hein) avait procédé à du tri dans son dressing.
Jusque là, rien d’extraordinaire. Elle annonçait avoir mis en ligne sur son Tictail environ 150 pièces… J’ai voulu voir par curiosité mais le site était HS ayant reçus trop de connexions simultanées, WTF, c’est possible de se battre en ligne pour des pièces mises en vide-dressing??? Cela m’a interpellé mais je n’ai pas poursuivi mes investigations car ça ne m’intéressait pas plus que ça.
Et puis le soir, en consultant Hellocoton, j’ai revu l’article avec le lien. Par curiosité toujours (aïe quel vice), je suis allée y jeter un œil et là j’ai failli décéder!!!
Attention, asseyez-vous avant de lire la suite car vous n’y serez certainement pas plus préparés que moi.
Alors déjà, il ne restait presque plus rien (6h plus tard), malgré les prix peu attractifs et les FDP faramineux (9€/article!).
Ensuite, j’ai voulu voir quelques pièces de plus près.
Le choc, partie 2 … Exemples :
Une veste vintage (presque sortie du bac à 1€ de Freep Star) vendue pour la modique somme de 90€…
BO de créateur ayant été cédées quasiment au même prix que durant les soldes sur le site de la marque…
J’ai alors ouvert de plus en plus de fiches pour faire une estimation et puis j’ai fait un bref calcul mental… 150 pièces x tarifs entre 40/800€ pour les sacs de luxe, ça a pu faire une recette supérieure à 10 000€!!! Je n’ai pas eu le vice d’ouvrir toutes les fiches pour vous donner un chiffre exact, j’ai bien mieux à faire de mon temps libre mais j’ai été très interloquée par ce montant indicatif!
10 000 boules pour revendre des fringues reçues pour la plupart en cadeaux via des partenariats!
Ça représente plus de la moitié de mon revenu annuel pour mon petit SMIC, un CA réalisé en un dimanche après-midi et au black en plus,
parce que ça m’étonnerait bien que ces revenus là soient déclarés au fisc!
J’aurais dû être influenceuse finalement, ça m’aurait évité de me bousiller la santé pour un salaire modique.
Cela fait longtemps que je vois des influenceuses questionner leur lectorat afin de connaître leur ressenti vis à vis de la revente d’articles reçus en partenariat dans leur vide-dressing.
Les avis sont partagés. Il y a celles qui en sont ravies car cela leur permet de s’offrir des pièces tendances à mini prix et puis les autres, pensant que c’est une débauche de consommation, du gaspillage. Je ne me prononcerais ni pour les unes ni pour les autres, les deux parties ayant des arguments cohérents.
Mais le souci réel n’est-il pas en amont?
Pourquoi accepter de recevoir tout et n’importe quoi alors que l’on en n’a pas forcément l’utilité, est-ce juste pour acquérir une plus grande notoriété sur les RS? Il est bien évident que tout ce déballage de hauls quotidiens ne peuvent pas servir à une personne unique. Quand tu reçois 20 fringues ou crèmes par jour, comment tout porter, en profiter, prendre du plaisir à s’en servir, sans compter les ratés (mauvaises tailles, pas adaptés à sa morphologie/type de peau, pas au goût)…
Et comment parvenir à parler de tout en un temps imparti beaucoup trop court?
Pourquoi les marques continuent-elles à s’engouffrer dans cette brèche têtes baissées?
Donner des produits à une influenceuse pour communiquer, se faire connaître, s’offrir une visibilité plus étendue, une cible différente OK.
Mais est-ce toujours aussi intéressant lorsque leurs produits se retrouvent présentés à l’arrache (parce qu’il le faut bien) durant 15 secondes en IG stories, pour finir dans un vide-dressing quelques jours plus tard? Elles sont finalement complices de ce système qui part en live.
Les blogueuses se défendent en précisant que ces partenariats n’étant souvent pas rémunérés,
il est normal qu’elles puissent tirer une recette des ventes générées par leur vide-dressing, tout travail méritant salaire, bla bla, bla bla…
Oui je suis d’accord aussi. Je suis bien placée pour savoir à quel point bloguer est une activité chronophage.
Oui, c’est certain, impossible de payer son loyer, son électricité ou sa bouffe avec des fringues. OK.
Mais qu’en est-il des montants indécents générés par certaine vente telle que celle décrite plus haut? N’y a-t-il pas une réelle dérive?