Printemps fleuri

En l’espace de quelques jours, nous sommes passés des trombes d’eau avec 10°c à un beau soleil avec 26°c!! Comme chaque année, il faut un petit temps d’adaptation pour transiter sans heurts du jour au lendemain de l’hiver à l’été…

J’avoue bien profiter du beau temps depuis que je suis arrivée en Ardèche. Ma grande terrasse avec vue sur les montagnes n’y est pas pour rien ; j’y passe la majorité de mes journées. Pour tout vous dire, je suis un peu frustrée. J’avais obtenu le poste en CDD de 6 mois qui m’intéressait vraiment : bien payé, des produits et une équipe sympas, dans le village à côté du mien, avec des horaires cools pour du saisonnier, mais il y a un litige entre mon employeur potentiel et le propriétaire du local qui compromet son ouverture annuelle (alors que ça fait 33 ans que ça existe et ouvre au 01 avril chaque année). Je pense que ma poisse m’a suivie depuis Marseille… Donc au cas où, je suis contrainte de reprendre ma recherche d’emploi à zéro. J’en saurais plus d’ici une quinzaine de jours, croisons les doigts…

Niveau tenue, ce n’est pas un look méga stylé, plus le type de truc que je porte au quotidien en ce moment : une robe simple avec des accessoires forts qui font tout! Ce sera l’occasion de vous montrer ma nouvelle acquisition : mon collier fleuri by Les Néréides Paris. Cela faisait des années que je bavais dessus, mais son tarif à 3 chiffres ne cadrait pas avec mon micro budget. J’ai fini par le trouver par hasard sur Vinted et avec ma cagnotte je ne l’ai payé que 22€!!!
Et comme traditionnellement dans le sud, on ressort les nus-pieds du 15 avril au 31 octobre 🙂 Ce n’était pas encore gagné la semaine dernière…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CRYSTILA :

  • Robe : La Fiancée du Mékong transformée (15€ – Bazarchic)
  • Collier : Les Néréides (50€ au lieu de 275€ – vinted / payé 22€ avec ma cagnotte)
  • Pince : Pylones (offerte)
  • Tongs : Jet7 (15€ – Showroomprivé)
  • Lunettes : dolce & Gabbana

TOTAL : 52€ la tenue

Mon nouveau cadre de vie

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Du kitsch à la campagne

Nous voilà bien installées en Ardèche la Pomponette et moi.
Alors autant vous dire que la première tenue shootée sur place est, comment dire, pas du tout dans le style vestimentaire local 🙂
Je pense avoir été l’attraction du jour pour pas mal d’ouvriers bossant juste en bas de ma location temporaire…

Oui, j’ai osé aller dans le style kitsch à 200%!!! Heureusement que je n’ai pas croisé ma mère car elle ne s’en serait pas remise!

Mais j’avais tellement envie de vous montrer cette robe haute couture issue d’un couturier japonais que j’ai dénichée lors de la dernière vente Aides pour 40€ au lieu de 985€!!! Oui, vous avez bien lu! Je pense qu’elle a atterri dans cette vente caritative car son col est décoloré, les bandes orangées devaient être rouges à l’origine, peut être a-t-elle été en vitrine au soleil?
Bon personnellement, vue la quantité de coloris mélangés sur cette robe, ça ne me perturbe pas plus que ça, un de plus ou un de moins, on ne va pas chipoter pour ça.

3 autres nouveautés dans ce look (à noter, c’est rare en ce moment avec mon déménagement) :
– mon sautoir tête de buffle
– mon petit sac en cuir déniché en destock
– mes lunettes de soleil D&G seconde main

J’ai voulu un résultat un peu décalé et fou-fou, j’espère que ça vous plaira.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CRYSTILA :

  • Robe : Tsumori Chisato (40€ au lieu de 985€ – vente Aides)
  • Sautoir : Cadeaux Mania (14,22€ au lieu de 35,97€)
  • Sac : Petite Mendigote (19,99€ – destock Mistigriff)
  • Ballerines : Monoprix (24,95€ – soldes 50%)
  • Lunettes : Dolce & Gabbana (30€ / cagnotte vinted)

TOTAL : 99,16€ la tenue

 

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Mon boitier photo n’est pas une arme, bordel

Un petit article coup de gueule sur l’envers du décors d’un blog mode…

Inutile de vous préciser que pour vous montrer des looks, nous devons nous prendre en photo. Deux options s’offrent à nous : trouver une généreuse personne disponible pour nous shooter sous toutes les coutures ou bien le faire de part nous même à l’aide d’un trépieds et d’une télécommande.

J’ai opté pour la deuxième solution car je n’ai pas toujours une personne dévouée sous la main, d’autant plus que la plupart de mes ami(e)s s’en fichent bien de mon blog et je n’ai pas envie de les embêter avec ça, que ça deviennent une contrainte pour eux. Surtout que nous n’avons pas forcément les mêmes horaires/disponibilités, qu’il faut prendre en compte aussi les facteurs luminosité/météo, bref c’est compliqué.

Lorsque j’ai lancé le blog il y a 6 ans, nous étions deux donc c’était plus simple. 6 mois plus tard, je me suis retrouvée seule et j’ai collaboré avec d’autres blogueuses marseillaises dont Linda « Lovalinda« , puis Manon « C quoi la mode« . Mais elles sont parties vivre à l’étranger toutes les deux.

Ayant un job chronophage et travaillant souvent en décalé (WE, fériés), j’ai fini par me rabattre sur le trépieds afin d’être certaine de pouvoir publier régulièrement du contenu. Seulement voilà, lorsque j’ai choisi cette option, je m’attendais à avoir des soucis techniques (bien que je sache les résoudre, étant photographe de formation) mais je ne m’attendais pas à être aussi régulièrement agressée pour parvenir à mes fins!!!

Si j’ai décidé de vous en parler aujourd’hui, c’est suite à une énième confrontation, juste avant mon déménagement, avec une voisine en plus!!!! J’étais vraiment énervée, dépitée et je demeure sceptique : comment au 21ème siècle, à une ère où tout un chacun vit greffé à son smartphone, un simple appareil photo sur un trépied peut produire autant d’animosité chez les gens? De quoi ont-ils peur?
Que l’on vienne me voir pour comprendre ce que je fais, ok, j’ai pris l’habitude de devoir expliquer, montrer quelques images enregistrées, cela ne me dérange pas sur le principe si les gens se montrent polis/curieux, bien que ça me fasse perdre du temps car pendant que j’explique, la lumière change et je dois recommencer mes réglages avant de ne pouvoir poursuivre.

Auparavant, j’explorais des ruelles peu passantes ou des points de vues sympas pour vous proposer un cadre plus agréable mais j’y ai renoncé lorsque je suis seule. On m’a menacé avec des pelles/pioches/balais/véhicules (de me frapper, m’écraser ou de détruire mon matériel), d’appeler les flics (ce à quoi je réponds toujours « oui avec plaisir » car je n’ai rien à me reprocher), sans compter les injonctions verbales bien gratinées (je ne me laisse pas faire, si on me manque de respect, je ne suis pas du genre à prendre des gants pour rétorquer et ça dégénère rapidement)…

Depuis 2 ans, je shoote mes looks le plus rapidement possible juste en bas de chez moi, dans une impasse, devant un mur neutre entouré de garages. Cela faisait 14 ans que j’habitais le même immeuble, je pensais bêtement que ça pouvait me conférer une certaine légitimité. Et bien non. Par deux fois, j’ai été agressée verbalement par des voisins.
Le premier, propriétaire de l’immeuble d’à côté car j’osais me servir de SON mur comme fond (heu pardon, c’est un mur banal donnant dans une rue, construit sans permis en plus, hein si tu veux qu’on en parle, on peut…).
Et alors là, le comble, une dame qui habite un bâtiment donnant sur une autre impasse, à 100 mètres de là, a pris l’initiative de sortir de chez elle, de traverser tout le quartier pour venir me demander ce que je faisais car ça la dérangeait de me voir faire des photos depuis sa fenêtre! Elle avait un ton hyper agressif et j’avoue que je n’ai pas fait preuve de politesse à son égard, elle a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, je lui ai dit de s’occuper de ses fesses, de me laisser bosser, que je ne me permettais pas de lui demander où elle allait lorsque je la croisais dans la rue et que je n’avais pas de rapport à lui rendre sur mes activités.

Pourquoi l’appareil photo est-il aussi mal perçu? Ce n’est pas une arme? Juste un carnet de note virtuel numérique permettant de fournir des illustrations bordel! Cadrer n’est pas viser! D’autant plus que n’importe quel badaud se rendra compte rapidement que le sujet central, c’est moi, mes fringues, bijoux, sac à main, chaussures, rien de bien passionnant au final, enfin, pas de quoi polémiquer et partir dans des confrontations menaçantes.

 

L’objet du délit : le fameux mur de fond, pas de quoi fouetter un chat…

Espérons qu’avec mon déménagement à la campagne, je ne sois plus confrontée au même soucis et que les gens se montreront plus civilisés.

 

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