De la genèse à la science fiction 1

Dans la continuité de mes revues de presse sur la gestion de la crise,
je vous prépare depuis la mi-novembre un long article sur ce qui a été dit à propos
du sujet qui occupe 90% de nos médias actuels : la vaccination.
Plutôt que d’informer factuellement sur les options qui se présentent à nous,
on assiste à une guérilla entre les pseudos « pro-vaccin », les pseudos « anti-vaxx »
et les « vaccino-sceptiques » appelés aussi « vaccino-prudents » cela
occupe le front médiatique et évite d’aborder les questions qui fâchent…
A savoir que (au jour où je rédige cet article, donc cela peut évoluer),
les 2 « vaccins » proposés ne VACCINENT pas, dans le sens où malgré
l’administration du produit, nous pourrons potentiellement demeurer
porteurs du virus et être contaminants pour les autres, donc cela ne nous
conduira pas à retrouver notre vie d’avant, ce que beaucoup de gens idéalisent.
Voyez par vous même cette image sidérante digne d’une campagne de propagande
et d’endoctrinement signée par le WEF (dont Big Pharma est partenaire), elle m’a choquée!
On mise sur la corde sensible, se réunir, se toucher, comme si de rien n’était!

 

Image de propagande du WEF : « Voici comment le vaccin contre le Covid changera nos vies : un vaccin très rapidement pour retourner à une vie normale »

 

Que les choses soient claires, cet article n’a pas vocation à vous dire quoi
faire mais à vous informer, libre à vous de prendre les décisions qui vous
conviendront. Ce que je reproche actuellement à la gestion de la crise, c’est
de mentir par omission en ne disant pas limpidement les choses, et en
condamnant tous ceux qui tentent d’élever le débat en les classifiant dans
des cases (les plus convoitées étant d’être « complotistes » ou « extrémistes »).
Je ne suis pas médecin, je n’ai aucun conseil à vous donner dans ce domaine.
D’ailleurs, je suis à 200% pour les vaccins, ceux conçus selon les préceptes de
Pasteur, avec une éthique et une volonté altruiste de sauver des vies grâce
à la Science. J’ai plusieurs membres de ma famille proches morts d’une épidémie
de typhoïde, une maladie qui a quasiment disparu grâce à la vaccination.

Le problème fondamentale de notre société actuelle (et ce n’est pas un
phénomène nouveau), c’est la disruption économique et la corruption
qui règnent dans le domaine médical, qui a atteint un tel niveau d’emprise
que toute Science est reléguée au placard au profit de cotations boursières.
La recherche d’un vaccin contre la Covid19 a occupé le haut du podium de Wall Street.
Cette pandémie m’aura offert l’occasion de m’ouvrir à un domaine auquel
je n’entends pas grand chose, n’éveillant en moi aucun intérêt : la Bourse.
Je parcours beaucoup d’articles sur le sujet et tous sont unanimes,
jamais une telle opportunité ne s’était présentée sur les marchés,
la spéculation a atteint des niveaux records, notamment dans les
secteurs médicaux, mais pas que, les milliardaires, les GAFAM
ont tous gagné beaucoup d’argent durant la crise…
Pour la petite anecdote, Elon Musk est devenu l’homme le plus riche
du monde, savez-vous que Tesla dont il est PDG conçoit les imprimantes
génétiques servant à la fabrication du vaccin Moderna??? (article ici)

 

Contrairement à ce que l’on nous veut nous faire croire, ces vaccins n’ont pas coûté cher aux labos,
puisqu’ils s’appuient sur des fonds publics. La recherche sur les Coronavirus a démarré
suite au SRAS (2003) et n’a jamais cessé, bien que cela n’ait pas intéressé Big Pharma
(pas assez rentable). Hors, on peut lire partout que la conception d’un vaccin est très
onéreuse et rapporte peu, mais ce n’est pas le cas cette fois-ci… D’ailleurs, leurs marges
brutes (l’argent qui reste une fois les frais déduits) sont estimées entre 60/80%.
Les tarifs de vente étaient top secrets mais une ministre belge les a révélés sur Twitter.
Une dose Pfizer coûte 12€ et 14,77€ pour Moderna. Il en faudra deux par personne.
Cela aura un coût très conséquent pour la Sécu car chaque vaccination entrainera
une consultation pré-vaccinale (facturation 25€), à laquelle s’ajoutera 9.60€ par injection
et 5.40€ pour l’enregistrement dans le registre vaccinal d’État (décret 2020-1690 du 25/12/20).
soit en moyenne environ 76€/français (environ 5 milliards sans compter les pertes
de 30% dues au conditionnement des doses)…

Pour Moderna, le vaccin a été modélisé par ordinateur en 48h, dès le 13/01/2020!!!
Oui, vous avez bien lu, il était fabriqué avant même l’arrivée du virus en Europe.
Les chercheurs se sont basés sur la publication chinoise du séquençage génétique du virus.

 

Article ici

 

D’après Marianne, on apprend que rien qu’en Europe, 2.15 milliards d’aides
ont été mis sur la table, auxquels s’ajoute la vente des doses (10/20 milliards).

 

Avant de poursuivre, il est nécessaire de rappeler quelques informations élémentaires :

Principe de fonctionnement de la vaccination « classique » :

Comment fonctionne le vaccin à ARN messager :

Il a été conçu pour intervenir sur la protéine S (dite Spike) qui est la clé
permettant au virus de pénétrer dans nos cellules. Elle est, en outre, l’une des cibles
de notre système immunitaire face à l’infection. En gros, elle sert de porte d’entrée au virus
dans les cellules humaines pour les infecter. En la ciblant, on espère éviter une
aggravation au niveau pulmonaire. Mais si le vaccin stoppe la maladie au
niveau des poumons, il ne va pas forcément stopper l’entrée du virus dans le corps.
Pour en savoir plus à ce sujet, un article du Monde très technique mais remarquable (ici).

 

 

extrait journals.openedition.org

 

Préconisation de la Haute Autorité de la Santé sur vaccin Pfizer Comirnaty

 

Si, malgré le vaccin, le virus peut rentrer par nos voies nasales cela explique pourquoi il n’est pas immunisant car nous pourrons l’attraper, avoir une forme modérée ou asymptomatique. Ainsi, même vaccinés, nous pourrons demeurer contaminant pour les autres.  Pour qu’il empêche la transmission, il faudrait qu’il bloque la pénétration du virus au niveau des voies aériennes.

 

« Il n’y a pas de preuve que le Vaccin contre le Covid prévienne la transmission virale  » dit la scientifique en chef de l’OMS

 

 

 

 

 

Le Vidal, la bible des médecins, après études des documents Pfizer publiés
par la FDA (Food and Drug Administration aux USA) avoue ne pas
être en capacité de dire si le vaccin aura une incidence sur les formes graves,
celles qui nécessitent de la Réa ou des soins hospitaliers alors que l’on
nous vend ce soin comme étant le moyen le plus efficace pour
nous aider à désengorger les hôpitaux et retrouver notre vie d’avant…

 

Finalement, et si le salut advenait de Pasteur avec son vaccin intra-muqueux,
qui aura certes du retard, ayant eu des difficultés pour obtenir des fonds et
ayant été victime d’une erreur de labo lui ayant fait perdre 6 mois de recherche.
Attention, le projet abandonné, »dit » de Pasteur dont la presse a parlé récemment
est en fait un projet développé par Pasteur mais conduit par MERCK aux USA…
Je vous avais publié précédemment une vidéo de CNews de Pierre Charneau,
virologue, directeur sur la recherche vaccinale Covid à Pasteur-Théravectys
qui disait ne pas comprendre que ces concurrents travaillaient sur de l’intra-musculaire
alors qu’après test en labo, seul l’intra-nasal pouvait stopper une contamination.
Elle a évidemment été censurée rapidement, mais à nouveau visible (ici)
Attention, ça commence à la minute 16:00. Stratégique à la minute 27:00
S’il n’y a qu’une seule vidéo à voir c’est bien celle-ci!!!

Il y a tellement de choses à aborder et d’articles intéressants que j’ai pu lire sur le sujet que j’ai choisi de scinder cet article en plusieurs parties.
J’aborderais dans la prochaine publications les craintes que l’on peut avoir sur l’emploi de ces nouvelles technologies.
Je vous laisse avec un article très intéressant d’une vaccinologue suisse intègre Claire-Anne Siegrist.

 

Juste pour rire un peu, nous en avons tellement besoin en cette période!

 

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3

Un éléphant ça Trump énormément

Parlons actualité. Il n’y a pas que le Covid qui occupe le devant de la scène ces derniers jours,
les élections américaines n’ont jamais été autant couvertes par les médias français qu’aujourd’hui.
Est-ce une bonne chose? Je ne le pense pas et je vais vous en expliquer les raisons.

Tout d’abord, sachez que j’exècre tout ce que Trump peut représenter en tant qu’homme :
peu cultivé, esprit arriéré, profondément raciste, un homme corrompu, dépourvu de morale.
Lors que l’on sait toutes les combines criminelles dans lesquelles il a trempé,
qui ont fait de lui le milliardaire qu’il est aujourd’hui grâce à l’argent sale,
on ne peut que s’étonner du fait qu’il ne soit pas en prison…

D’ailleurs, je vous invite à regarder cet excellent reportage de France 5 à ce sujet (ici)

 

Cependant, il a été élu démocratiquement (même si j’avoue avoir toujours eu un doute sur
la légitimité de son élection, la fraude sur les système Dominion était déjà très présente).
Que l’on apprécie pas l’homme n’empêche pas que l’on doive le respect au président des USA.
Hors, cela fait des années que les médias français (et internationaux) le présentent sans
aucune retenue comme « un âne », inapte au  poste qu’il occupe et qu’implicitement
ils induisent l’idée qu’il est un mauvais président et une honte pour sa nation.

 

J’avoue que jusqu’à il y a peu, j’ai été moi même influencée par les biais médiatiques
le concernant jusqu’à ce que j’en parle avec mes amis qui résident et bossent aux USA
depuis plusieurs années. Je précise qu’ils sont tous dans des secteurs d’activité différents,
des états différents et ils sont tous unanimes pour certifier que Trump était le meilleur
président qu’ils aient connu, dans le sens où c’est sous sa gouvernance
qu’ils ont eu un meilleur niveau de vie, plus d’emplois, des revenus plus élevés…

 

On reproche beaucoup à Trump sa gestion du Covid mais il faudrait aussi apprendre
à balayer devant notre porte. Nous étions considérés jusqu’alors comme l’un des
pays les plus compétents en terme de santé publique et cette crise nous a appris
que nous relevions du tiers-monde et que nous étions incapables d’écrire un
protocole de soin sans erreur ni de livrer la bonne taille de seringue pour un vaccin…
Nous n’avons pas de quoi nous pavaner. Le système de santé américain est défaillant
car il n’est pas inclusif, pour y être bien soignés, il faut avoir de l’argent.
Le libéralisme n’aime pas les pauvres et nous favorisons l’arrivée de ce système chez nous.
Trump n’a certes pas amélioré ce point durant son mandat mais il ne l’a pas mis en place non plus.

 

De plus, il a su demeurer en paix en niveau international.
Il n’y a pas eu de guerre durant son mandat comme avec ses prédécesseurs.
La Bourse a été plutôt favorable aux entreprises, montrant que économiquement,
les USA ne s’étaient jamais aussi bien portés, avant la crise du Covid.

 

 

La procédure de destitution engagée, à 10 jours de la fin du mandat de Trump, est affligeante.
Si elle venait à être effective, cela créerait une jurisprudence sans précédent,
ayant de lourdes conséquences sur l’avenir, notamment sur la définition même d’une démocratie.
Malgré son attitude, ses propos malveillants, je trouve la virulence à son encontre très exagérée,
comme une impression qu’il gêne, et qu’on avait besoin de le virer le plus rapidement
possible pour accélérer une besogne pour laquelle il constituerait un frein…
On traine Trump dans la boue concernant l’attaque du capitole mais je suis
aussi choquée de la récupération que Biden en a fait niveau médiatique!!!
Se servir de ce prétexte pour le faire censurer, destituer, est d’une certaine
manière un coup d’état pacifiste pour s’approprier le pouvoir.

 

 

De plus, je trouve cela excessivement grave que des sociétés privées aient pu s’octroyer
le droit de censurer les réseaux sociaux, plate-forme centrale de communication,
du président légitime de la première puissance mondiale, élu démocratiquement,
d’autant plus qu’ils n’en font pas autant avec les dictateurs reconnus.

Il y a un seuil à ne pas franchir entre modérer des propos ne répondant pas à une
charte instituée et clôturer arbitrairement un compte définitivement, sans sommation.
L’accepter, ou pire, le valoriser, reviendrait à reconnaitre une certaine légitimité
étatique aux GAFAM, structures privées pouvant alors se substituer à un état de droit,
s’abrogeant de la démocratie de laquelle ils jouissent en s’enrichissant sans vergogne.

Cela tendrait à reconnaitre par la même occasion qu’ils sont au dessus des lois
grâce à leur statut privilégié de milliardaire. Cela est gravissime car cela pourrait
faire penser qu’ils sont en mesure de façonner notre monde : J’aime ce
candidat, je le mets en avant sur ma plateforme, je n’aime pas bidule, je le prive de parole,
cela fausse le discours démocratique. La plupart des médias étant possédés par des
milliardaires partout dans le monde industrialisé, seuls les réseaux sociaux
servaient de contre-pouvoir pour y voir s’exprimer une certaine forme d’opposition.

 

Si, évidemment, on ne peut pas légitimer des appels à la violence sur les RS,
en faire abstraction en les supprimant ne résoudra pas le fond du problème
et n’engendrera qu’une forme de révolution dans la vraie vie.
La censure peut convertir une forme de violence verbale en violence physique.
Le remède pourrait bien donc s’avérer être pire que le mal.

Quant à ceux qui attendent un miracle de la part de Joe Biden,
présenté, inversement, dans nos médias mainstream comme un saint salvateur
d’une Amérique sous l’emprise d’un clown fou extrémiste occupant un trône,
sachez que vous risquez de tomber de haut. Il n’est même pas encore intronisé
qu’il a fait savoir qu’il nommerait « Mr Mosanto » comme ministre de l’agriculture
(on va en bouffer des OGM et pesticides) et « Mr Chine » comme ministre du travail
(ce qui ne sera pas une bonne nouvelle pour les travailleurs américains, déjà
lourdement mis à mal par la crise). Bref, si je ne regretterais pas le départ de Trump,
je demeurerai sur mes gardes vis à vis de Biden, un homme proche des GAFAM,
copains des lobbyistes, soutenu par le WEF, je ne pense pas que le salut de l’Amérique
passera par son investiture à la Maison Blanche…

 

 

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Journal de bord d’une année atypique

Hello, hello

On dit parfois qu’en observant les premiers jours de l’année, ça nous donne une tendance globale sur notre perspective future…
Ce n’était clairement pas une année à jouer au loto. Si j’avais su, j’aurais délibérément choisi d’hiverner. Je ne vous dis pas tout par ici, mais ce ne fut pas une période simple. Elle fut riche en rebondissements pour le palpitant, mais pas toujours positivement malheureusement. Au final, je finis 2020 avec les mêmes problématiques que fin 2019, avec cette impression de temps gâché et d’inaction alors que j’ai pagayé sans relâche…
J’ai essayé de rédiger mon bilan annuel en choisissant un code couleur :
Bleu = positif / Noir = neutre / Rouge = négatif
Comme vous pourrez le constater, ça avait pas trop mal démarré, j’avais espoir et puis ce fut la chute et l’enchainement de « drames ».

 

01 Janvier 2020 :
Ma tante nous appelle en pleurs pour nous raconter comment le meilleur ami de mon cousin (28 ans) s’est tué accidentellement le soir du réveillon, devant lui.

03 janvier :
J’ai rendez-vous avec un psychologue du travail chez Pôle Emploi pour essayer de dénouer ma situation, chercher des solutions et me sortir de la précarité des ASS.
Il me propose de m’aider à monter un dossier auprès de la MDPH pour obtenir une reconnaissance handicapée, des formations allant avec pour me reconvertir, voire une potentielle aide AAH.
Après plusieurs mois d’errance face à ma situation où la médecine du travail s’opposait à ma reprise d’activité dans ma profession, jugée trop fatigante pour moi, et où la SS faisait la sourde oreille, enfin une lueur d’espoir…
De plus, il raye mes anciens métiers de sa base de données et m’interdit de perdre mon temps à postuler dans mon ex-domaine d’activité.
J’ai choisi d’être « Rédactrice de contenus web » en attendant d’y voir plus clair, même si je sais pertinemment que là où j’habite ça n’existe pas.

10 janvier :
C’était ma dernière séance de kiné et j’ai toujours les articulations de l’épaule et du poignet gauches bloqués.
Après plus de 8 mois de souffrance et d’incapacité quotidienne (c’est utile un bras qu’on peut bouger), c’est une épreuve morale de ne percevoir aucune amélioration.

23 Janvier :
Je vois sur Pôle Emploi le poste de mes rêves et je me mets à y croire!!! Peut-être qu’enfin la chance va me sourire.
La directrice est une collègue, je fais du bénévolat dans cette structure depuis 1 an. Mon CV et expériences collent à 100%.

29 janvier :
Je fais un A/R sur Marseille pour voir mon généraliste qui m’aide à bétonner mon dossier médical pour ma demande MDPH en me disant que je devrais y parvenir sans problème.

06 février :
Mon maire me propose de devenir conseillère municipale sur sa liste (unique) pour les élections. Sachant que je fais beaucoup de bénévolat pour la commune et que les habitants m’apprécient, il voudrait que je l’aide à moderniser son approche, à gérer sa communication, et à être plus présent sur les réseaux sociaux.

19 février :
Piratage de mon blog, remis à zéro, vierge, j’ai bien failli perdre 8 ans de boulot malgré mes sauvegardes récurrentes.

20 février :
Ma mère tombe malade, vraiment malade comme un chien, une vilaine pneumonie carabinée (mais pas le covid dit-on à l’époque car pas de test)…

28 février :
Je fête mes 40 ans… toute seule. Mon père m’a acheté un gâteau que je mange dehors sur la terrasse, dans le froid glacial, en jogging moche, pour ne pas risquer une contamination.

J’apprends aussi ce jour qu’une deuxième liste de fervents opposants au maire vient de s’inscrire aux élections municipales.

05 mars :
Réception d’un courrier recommandé.
Souvent ça pue mais là, c’était une copie de mon dossier médical pour la MDPH suite à une demande formulée auprès de la médecine du travail pour en obtenir une copie (après harcèlement).
Joie et bonheur de constater qu’il était vide, mise à part mes tests ophtalmiques dont on se fout royalement, j’y vois parfaitement. Ravie d’apprendre que des gens qui me mettent des bâtons dans les roues pour conserver un emploi depuis des années ne font pas leur job en laissant un dossier entièrement VIERGE alors que j’ai une pathologie invalidante nécessitant des aménagements!

08 mars :
Nous parvenons à nous réunir au restaurant pour fêter les 80 ans de mon oncle qui souffre d’un cancer virulent. Les médicaments de chimio se font rares ou sont réservés aux plus jeunes.
Il a peur de ne pas tenir encore bien longtemps alors il était heureux de tous nous rassembler malgré le contexte morose de pandémie qui nous frappe de plein fouet.

15 mars :
Nous perdons les élections municipales… Après une campagne difficile (et je ne pensais pas devoir dire ça dans un village de 1100 habitants), les électeurs ont manifesté un besoin de changement et de renouveau. Ils ont opté pour la jeune équipe inexpérimentée qui leur a promis monts et merveilles avec un budget proche du néant…

17 mars/ 11 mai :
Confinement. 2 mois d’enfermement dans ma campagne perdue à jardiner, au soleil. Alors certes, pas le pire des confinements, j’ai été plutôt privilégiée, mais il faut aimer la solitude car à part des sangliers, renards, chats, je ne croise pas âmes qui vivent.

Et puis j’ai dû faire le deuil de fêter mes 40 ans en famille, ainsi qu’avec mes amis (ce qui était prévu le 24 mars). 10 ans que je n’avais rien pu célébrer pour x raisons, la déception fut incommensurable.

28 avril :
Mort du chien de ma voisine qui me tenait compagnie chaque jour… RIP

25 mai :
Face à la crise du Covid, la création du poste de mes rêves a été annulée, sans certitude d’être recréer l’année prochaine.

28 mai :
Ma nouvelle conseillère Pôle Emploi fait un point avec moi et me fait postuler en candidature spontanée auprès de toutes les structures similaires. J’ai beau lui expliquer qu’elles sont toutes fermées pour une durée indéterminée, elle insiste. Bilan, zéro retour après des dizaines d’envois, c’était à prévoir.

01 juillet :
L’été arrive mais c’est une sensation bizarre car toutes les manifestations/ divertissements sont annulés. Notre village va passer de 1100 habitants à 10 000 en l’espace de quelques jours et je ne suis pas prête à me confronter à tous ces touristes en période de pandémie. Ajouté au 40 degrés, je vais être à nouveau en confinement estival.

J’ai rendez-vous avec le nouveau maire pour mes activités bénévoles. Je gère un jardin communautaire au sein d’un musée. Bref, il en ressort qu’il est très content d’avoir des gens actifs (et gratuits) sur la commune mais il ne confirme pas notre budget annuel (200€). Il rejette nos devis mais nous autorise à en refaire d’autres, uniquement pour du petits matériels strictement nécessaires et nous explique de nous débrouiller pour tout le reste. Un jardin sans graines ou plantes, ça va être tout un concept. J’ai vraiment failli démissionner…

02 juillet :
Visite chez le dentiste. Avec le covid, il n’a pas le droit de me soigner, c’est original.
J’en sors tout de même avec un devis à 420€ (quasi tout à ma charge) pour changer un pansement sur une molaire.
Étant dans l’impossibilité de payer une si grosse somme, je suis bonne pour me le faire offrir en cadeau pour mes 40 ans.
Moi qui me plagnais des cadeaux de merde que je recevais la plupart du temps, au moins celui-là, je m’en souviendrais longtemps…

18 juillet :
Ma première séance de médecine chinoise. J’ai été bluffée.
Elle m’a juste tenu le poignet et m’a sorti mon compte-rendu médical des 20 dernières années alors qu’elle ne m’avait jamais vue!

Seul point positif du covid, mes voisins, presque tous en résidence secondaire, m’ont prêté leurs piscines durant leurs absences.
Ça m’évite la rivière sur-peuplée.

06 août :
La foudre a détruit notre box + mon système CPL à 80€ = plus d’internet ni TV. Idem chez les voisins (même ceux qui avaient débranché leur box)
Le plus fort, il n’y a pas eu d’orage à moins de 50km… Un mystère toujours non résolu.

26 août :
Je me retrouve les fesses parterre sans rien faire, devant ma porte d’entrée… Ma cheville a lâché subitement, sans préambule.
Bilan : entorse et immobilisation pour au moins un mois

 

 

30 août :
Je suis réveillée par le téléphone qui ne cesse de sonner (un dimanche?)
Décès de ma mamie. Et c’est à moi de réveiller mon père pour lui apprendre le départ de sa maman.
Je devais descendre fin septembre pour la voir. Avec le confinement, ça faisait longtemps que je n’avais pas pu le faire.
Elle ne m’aura pas vu fêter mes 40 ans… Pas de retour en arrière possible.
C’est une part de ma vie qui s’en va avec elle.

01 septembre :
Réveillée en fanfare par ma mère tambourinant à ma porte.
Mon père vient d’être emporté par le SAMU pour une suspicion de crise cardiaque.
Je dois trouver une solution pour récupérer sa voiture (enfin celle de ma grand-mère, morte) pour éviter une mise en fourrière à cause du passage du Tour de France.
Rappel, avec mon entorse, je ne peux pas conduire, ni marcher… Merci les voisins qui sont venus nous prêter secours.
Diagnostic : péricardite aiguë sèche (attaque virale/ bactérienne de la poche entourant le cœur). Potentiellement à cause du port du masque (merci Manu)

04 septembre :
Enterrement de ma mamie… sans nous…
La condition physique de mon père ne nous permettant pas de faire 500km A/R pour un dernier adieu.

07 septembre :
IRM de mon épaule.
Toujours un gros épanchement de synovie et une articulation très abimée par une tendinopathie.
Des restes de mon ancien métier où il fallait porter beaucoup de poids.
Pas grand chose à y faire à part s’en servir le moins possible (plus facile à dire qu’à faire).

08 septembre :
J’apprends par courrier que toutes mes demandes auprès de la MDPH ont été refusées. Cause invoquée : pas assez handicapée (il faut une incapacité supérieure à 50%).
Donc j’ai officiellement le cul entre deux chaises : trop handicapée pour garder mon métier mais pas assez pour avoir le droit à une alternative…

24 septembre :
Je fais un A/R sur Marseille pour voir un spécialiste car avec le Covid, je n’ai pas pu consulter depuis presque 1 an et je dois être suivie.
Il m’a gardé 7 minutes… 7 minutes pour 5 heures de route. J’étais pas rentrée dans son cabinet qu’il m’a pris ma carte vitale.
Il ne m’a pas examinée et lorsque j’ai évoqué mes soucis de fatigue, il m’a dit d’aller chez mon généraliste, que c’était pas son domaine.

Je me suis arrêtée 15 minutes boire un thé avec ma meilleure amie, avec cette impression insoutenable qu’on commettait un péché à se mettre en danger ainsi (car elle souffre d’une pathologie très grave)!

29 septembre :
Ce jour a un goût amer car c’était la deuxième date choisie pour fêter mon anniversaire avec mes copines.
C’était sans compter sur la fermeture des restos à Marseille. On devait aussi aller à la foire = annulée.
Bref, ça fait 1 an que j’ai pas vu mes amies et 1.5 ans ma famille.
Ma dernière sortie au resto ou pour faire du shopping remonte à novembre 2019.
Je suis vraiment lasse de cette situation.

16 octobre :
Demi-journée d’examens à l’hôpital pour une radio/écho de ma cheville.
La salle d’attente est digne d’un métro en heure de pointe. J’y suis restée 2h30.
Je dois faire une IRM. Certainement un arrachage ligamentaire.
Je dois voir un spécialiste. Possible opération ou plâtre, je suis ravie.
Finis les talons pour une durée indéterminée.

24 octobre :
Allez hop, un petit couvre-feu alors que je vis au fin fond de la cambrousse…

27 octobre :
Je parviens enfin à avoir RDVS chez le dentiste pour réparer ma dent.
Ce connard m’a bloquée la mâchoire, je dois maintenant faire des séances de kiné pour y remédier.

29 octobre :
Ma meilleure amie menace de se suicider et je suis à plus de 200km d’elle, elle ne répond plus à mes appels.
Un bon coup de stress lorsque l’on sait que chaque minute compte et que l’on se sent impuissant.
J’ai appris à la même période le suicide d’une personne âgée de ma famille proche…

30 octobre :
Re-confinement… Heureusement que j’ai des feuilles mortes en pagaille à ramasser… parce que le moral n’est pas bien haut.

13 novembre :
Mes seules sortie sont pour aller à l’hôpital, ce n’est pas très glamour. Coucou l’IRM (2 en 2 mois, je peux souscrire à un abonnement).
Bonne nouvelle, ma blessure à la cheville est moins grave que prévue, juste des séances de kiné à faire (enfin, y a 6 mois d’attente, alors).

12 décembre :
Mort du petit Zouzou, le chat de ma voisine qui était le meilleur pote de ma Shasha.
On me prévient qu’il était atteint d’un virus mortel et que la mienne pourrait être condamnée car elle partageait sa gamelle!!!

17 décembre :
RDVS en urgence chez le véto. Après le test, miracle, elle n’est pas contaminée.
Par contre, ce connard utilise un produit paralysant sur mon chat qui lui, a bien failli la tuer!!!

24/25 décembre :
Comme bien souvent, je passe les fêtes seule, avec mes parents qui s’étripent et s’époumonent alors que j’ai une migraine épouvantable.

30 décembre :
Tentative d’escroquerie Paypal via le market place de Facebook. Faut toujours bien finaliser une année de bouse.
Alors heureusement que je suis vigilante, que je connais les techniques de vol mais que d’énergie que je n’ai pas, perdue…

 

Voilà, au final, un constat pas glorieux :
– Des morts, pas du covid, mais des conséquences de celui-ci.
– Un anéantissement de tous mes projets professionnels et pas d’éclaircie prévue à long terme
– J’aime bien la solitude mais là trop c’est trop, mes amies me manquent cruellement,
ainsi que la capacité à faire des projets et à parvenir à se projeter dans le temps.
Bon bout d’an à vous tous, je sais que nous avons tous traversé de grandes épreuves.

 

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