Noyer le poisson

La semaine dernière, je fus choquée de voir à quel point la machine médiatique
s’était emballée sur un sujet d’une importance mineure :
une citation attribuée à tord à Georges Orwell dans son roman « 1984 » :
« En dehors du travail, tout sera interdit… Marcher dans les rues, se distraire, chanter, danser… »


Cela aurait pu être sans incidence, mais voilà, mauvais timing, ce « scoop »
est sorti le sur-lendemain de l’annonciation par le gouvernement de l’instauration
d’un couvre-feu concernant 20 millions de français, soit 1/3 de la population.
Là où toute la machine médiatique aurait dû faire corps pour dénoncer une mesure
dictatoriale utilisée ordinairement en temps de guerre (sous Pétain ou
durant la guerre d’Algérie), pas un mot n’a filtré dans ce sens…

Une certaine stupeur m’a envahi.

Comment peut-on se concentrer sur un fait aussi banal à la suite d’une annonce
aussi stratégique dans le chamboulement quotidien de tout un chacun?
Comment ne pas dénoncer une mesure scientifiquement injustifiable
qui pénalisera nombreuses entreprises, entrepreneurs et salariés,
déjà au pied du mur après la gestion calamiteuse de la pandémie?
D’autant plus que si les mesures de son efficacité ne seront absolument pas quantifiables,
les conséquences économiques ne vont pas tarder à se rappeler à nous.
Le gouvernement distribue des milliards d’euros fictifs que nous n’avons pas pour palier
à cette crise, sans nous avertir des conséquences que cela pourrait engendrer dans le futur.
A savoir que la dette publique capitalise principalement l’épargne française
ainsi que les biens publics. Elle est passée de 100% du PIB en 2019 à 125% en 2020,
avec une estimation de 6% de plus en 2021. Si la dette devait être remboursée demain,
nos créanciers seraient donc en droit de saisir nos possessions matérielles
(publiques et privés, dont la confiscation de nos comptes bancaires),
nous assujettissant à un esclavage forcé pour continuer à rembourser.
Un peu ce qu’il s’est déroulé en Grèce dans une indifférence générale.

Ce qui se déroule sous nos yeux est très grave, ne faisons pas l’autruche plus longtemps.
Les organismes de presse ne sont plus libres,
ils appartiennent à 80% à des lobbyistes proches du pouvoir.
Dans ces conditions, la presse n’est plus en mesure d’exercer son rôle informatif,
son devoir de neutralité et de contre-pouvoir nécessaire à toute démocratie.
Pire, depuis le début de l’année, chaque média gouvernemental a créé un service
dédié à la vérification de fake news/ checknews. L’AFP se démarque dans ce domaine et
n’hésite plus à publier régulièrement des dépêches qui se sont parfois avérées fausses par la suite
(Lancet, Hydrochloroquine, Raoult, chiffres INSEE détournés…).


Les réseaux sociaux se sont adonnés avec zèle à l’exercice de la censure à tour de bras
(j’en ai moi-même fait les frais avec une punition d’un mois).
La presse devient ainsi un outil de propagande au service du pouvoir établi et
il lui appartient de noyer le poisson lorsque le besoin s’en fait ressentir.
Se concentrer sur un détail, lancer un débat stérile pour faire oublier
l’information majeure et espérer que la pilule passe.

N’avez-vous pas remarqué à quel point ils sont actuellement utilisés comme institut de sondage
sur les réseaux sociaux? « Et si un couvre-feu était appliqué,
qu’en penseriez-vous? Le respecteriez-vous?
 » pouvait-on lire ces derniers jours
et PAF, l’annonce était faite 48h plus tard par le gouvernement.
Observez, c’est flagrant. Ils ne s’en cachent même pas.
En nous demandant de témoigner, ils sondent notre capacité d’acceptation et de résilience.

 

Mais la pilule ne passe pas, elle demeure coincée en travers
de la gorge de nombreux citoyens pas dupes.
Car, au fond, pour Orwell, soyons honnêtes, on s’en fout royalement
de savoir si cette citation existe, ou pas.
Si elle appartient à une œuvre dystopique, ou pas.
Elle représente juste un symbole fort, à un moment donné,
la concrétisation de notre futur pour plusieurs semaines :
notre capacité à appartenir à un monde nouveau où seul
le travail est érigé comme un dogme absolu, et où les relations sentimentales,
toutes les distractions sont jugées dangereuses et culpabilisées.

Le paternalisme gouvernemental nous infantilise à coup de publicités chocs redondantes :
on vous montre comment un simple anniversaire en famille engage votre responsabilité
et va potentiellement tuer votre mère (ah, la corde sensible de la maman)…


Ou bien elles revêtent un caractère didactique : on vous explique qu’il faut aérer
son intérieur et se laver les mains (sans blague).

Les « merdias » vous abreuvent quotidiennement de chiffres exponentiellement
plus hauts d’un jour à l’autre, sans vous expliquer ce qu’il en est réellement de leur sens.
30 000 personnes positives au PCR ne signifient pas 30 000 malades.
On ne vous dit pas qu’il faut retrancher en moyenne 30% de faux positifs
à cause de mauvais calibrages des tests,
reste 21 000.
Qu’ensuite il faut retrancher 80% d’asymptomatiques (guéris, immunisés, pas contagieux),
reste 4200.
Sur les 20% restants, seuls 5% auront réellement des symptômes, pas forcément graves,
soit environ 210 personnes/jours, sur 67 millions de français!!!

La létalité de ce virus est actuellement située entre 0.3 et 0.6% (la grippe est à 0.1%).

Oui, il y a une surplus de mortalité dans les chiffres, l’INSEE l’explique sur son site.
La tendance est à la hausse ces dernières années avec l’avancée en âge de la génération baby boom.

Lorsque l’on prend le temps de se pencher sur les vrais chiffres, on relativise.
Le gouvernement a fermé les restaurants de la métropole aixoise fin septembre
pour 15 personnes hospitalisées (avec comorbidité) et 5 en réa/200 000 habitants!!!

Pour comparer, je me suis penchée sur les chiffres de la grippe ces dernières années.
Savez-vous qu’elle a tué plus de 20 000 personnes en 2016/17, idem en 2017/18?
Soit autant que le covid. Nous n’en avons pourtant pas entendu parler.

Honnêtement, de vous à moi, si on vous avez dit l’année dernière à la même époque, que en 2020, vous devriez :

  • Rester chez vous à cause d’un confinement autoritaire durant 2 mois
  • Vous signer une autorisation pour sortir remplir le caddie, en moins d’une heure, avec la peur au ventre de tomber sur un escadron de gendarmes zélés
  • Que vous ne pourriez aller faire un jogging ou sortir le chien que dans un périmètre de 1km autour de chez vous
  • Qu’on vous interdirait l’accès aux plages, forêts, chemins de randonné, souvent déserts
  • Que vous seriez autorisés à circuler en voiture pour faire vos courses, mais pas en vélo
  • Que vous pourriez être rappelés à l’ordre par un drone
  • Qu’on limiterait vos déplacements dans une circonférence de 100km autour de votre domicile
  • Que vous pourriez être condamnés à mourir chez vous d’un simple virus, faute de place en soin hospitalier ou de réponse du 15, saturé d’appels de détresse
  • Que les hospitaliers ont été contraints de faire du tri dans les patients, que tous n’ont pas pu être sauvés faute de moyens matériels, humains et financiers
  • Qu’au lieu de répondre à l’appel au secours des soignants et d’ouvrir des lits, on a choisi de militariser le pays (achat drones, gaz, LBD, canons à eau) pour réprimer les contestataires
  • Que votre médecin a eu l’interdiction de vous soigner en vous prescrivant un traitement pouvant potentiellement vous sauver la vie, sous couvert de perdre son droit d’exercer
  • Qu’une molécule existant depuis des millénaires, commercialisée depuis 70 ans, prise par 7 milliards d’êtres humains, ayant démontré des améliorations sur la gravité des symptômes, ait été déclarée dangereuse et mortelle du jour au lendemain, sans validation scientifique, et retirer de la vente en pharmacie
  • Que la publication, dans un journal scientifique réputé, d’une étude falsifiée, rédigée par des étudiants inexpérimentés, avec des données erronées issues de data center, engendrerait l’interruption d’essais cliniques sur l’hydrochloroquine
  • Qu’un éminent scientifique serait publiquement désavoué et ridiculisé dans nos médias, alors que le monde entier a pris conseil auprès de lui et a essayé son protocole,
  • Que vous devrez contempler vos aïeux mourir, abandonnés à leur solitude, sans pouvoir intervenir, dans des EPAD coûtant une fortune mais dépourvus de tout
  • Que vous ne pourrez pas enterrer ou assister aux funérailles de proches
  • Que vous serez contraints, si possible, soit de télétravailler ou alors d’être tributaire de l’aide de l’État pour survivre
  • Que vous devrez priver vos enfants d’école et de contacts avec leurs amis
  • Que vous ne serez plus autorisés à rendre visite à votre famille, à vos amis, à vos proches, à votre compagnon
  • Que les frontières internationales et nationales seraient fermées pour une durée indéterminée
  • Qu’on vous prendrait votre température dans les lieux publics, en visant un pistolet laser sur votre front (un geste pas si banal lorsque l’on sait que cela a une incidence sur la glande pinéale et que l’on pourrait le faire au poignet)
  • Que les pharmacies ont eu l’interdiction de vous vendre des masques prétendus non nécessaires, illusoires, dangereux, puis devenus obligatoires, une fois les stocks reconstitués, sous peine d’amende salée
  • Que sous couvert d’un état d’urgence sanitaire, vous ne pourrez plus manifester votre mécontentement alors que c’est un principe fondamental inscrit dans la Constitution
  • Que vous serez contraints de porter un masque qui vous empêche de respirer, même en extérieur, alors que tous les scientifiques s’époumonent à dire que c’est inutile, voire contre-productif si mal utilisé
  • Qu’il vous faudrait faire un test PCR et remplir un dossier administratif avec un fichage QR-code pour partir en vacances
  • Que vous devrez signer un registre pour aller bouffer au resto
  • Que la diffusion de musique serait interdite dans les bars pour éviter d’inciter les gens à danser/chanter
  • Que vous serez séparés des autres par des parois en plexiglass
  • Qu’il vous faudra prendre rendez-vous pour nager une heure en piscine municipale, voire même dans les établissements hôteliers
  • Que vos salles de sport, bars, restaurants seront fermés arbitrairement du jour au lendemain alors qu’ils se sont endettés pour s’équiper et répondre au protocole sanitaire
  • Que vous ne pourrez plus toucher, étreindre et embrasser personne dans une rue sans passer pour un pariât égoïste
  • Qu’on vous demanderait de télécharger une application gouvernementale traçant vos déplacements et les gens que vous rencontrerez
  • Que les mariages seraient interdits, les fêtes de famille réglementées (6 personnes maximum) et que la délation serait encouragée
  • Que si vous avez malgré tout l’audace de vous plaindre sur les réseaux sociaux, vous serez exposés à la censure et bannis/invisibilisés durant plusieurs semaines, vous isolant encore plus
  • Et enfin, que vous aurez à respecter un couvre-feu vous imposant d’être chez vous entre 21h et 6h, vous laissant tout de même libre d’accomplir vos devoirs républicains, à savoir d’aller travailler et de consommer

Cette liste monumentale de nos libertés perdues en moins de 8 mois est invraisemblable
pour un virus ayant une létalité estimée au printemps autour de 3%,
et finalement réévaluée en septembre entre 0,3%/0,6% (j’ai rajouté une flèche sur le graphique).
Voyez par vous même, on est juste en dessous de la létalité de la ROUGEOLE,
mais avec une contagion 3 fois moins importante que cette dernière bordel!


On est très loin d’Ebola où 50% des personnes touchées meurent, ou du MERS (35%).
Il faut savoir prendre du recul, reconnecter les fils dans la caboche
pour remettre les choses dans leur ordre de valeur.

Vous m’auriez traité de quoi l’année dernière si je vous avez prédit cet enchainement
d’événements et les réponses gouvernementales autoritaristes en résultant,
sinon de complotiste, d’illuminée, de folle furieuse?

J’ai encore des centaines d’arguments à vous dévoiler mais pour l’instant,
je vais conclure en vous laissant réfléchir sur la citation de Edward Snowden,
lanceur d’alerte américain, ex NSA/CIA ayant révélé l’existence de plusieurs
programmes de surveillance de masse des américains et des britanniques.

 

RETROUVEZ-MOI SUR FB / SUR TWITTER / SUR INSTAGRAM

 

 

 

7

Une Guerre perdue d’avance

« Nous sommes en Guerre… » (Emmanuel Macron, le 16/03/2020 à 20h)

Voilà, c’est par ces quelques mots répétés par six fois au cours de son élocution télévisuelle que notre président a suspendu le cours de nos vies respectives pour une durée indéterminée en nous confinant chez nous pour lutter contre un mal invisible qui réside comme une épée de Damoclès au dessus de nos têtes. Ce virus, cet être abscons qui frappe au hasard, est parvenu en quelques semaines à nous priver de notre liberté et à mettre à terre l’ensemble de l’économie mondiale. Chapeau bas!
Si j’avais écrit ce scénario il y a encore quelques mois, vous m’auriez traitée de folle complotiste bonne à enfermer, et pourtant aujourd’hui nous y sommes, nous vivons ces instants irréels comme dans un cauchemar éveillé.

 

Image par Arek Socha de Pixabay

 

Nous disposions pourtant de tous les moyens en notre possession pour le prédire, anticiper sa venue, prendre les dispositions qui s’imposent, alerter la population, nous avions des exemples à nos frontières et nous avons failli, pensant être à la hauteur, surestimant nos capacités.
Nous avions la technologie à nos chevets, mais notre ennemi a une arme redoutable en sa possession… Il va vite, il est partout, il est exponentiel, il est invisible, il est imprévisible. La technologie est redoutable mais elle n’a aucune incidence sur la temporalité.

La vérité, c’est que nous manquons de la seule chose dont nous ne disposons pas et que nous ne pouvons produire pour le vaincre : du TEMPS.

Nous sommes face à une guerre, mais pas celle que l’on pourrait croire. Nous sommes face à une guerre d’égo, sous prérogatives pécuniaires.
Nous disposons en France d’un institut marseillais, l’IHU, dirigé par un infectiologue mondialement reconnu dans son domaine, le Pr Didier Raoult, qui hurle depuis des semaines qu’il a découvert une association de médicaments déjà connus (Chloroquine + Azythromycine), peu onéreux à produire en masse, qui montre des résultats spectaculaires sur le virus en seulement quelques jours (durée de contamination passant d’une moyenne de 20 à 6 jours)!
C’est génial me diriez-vous, nous sommes donc sauvés!
Et bien non, tout cela parce que les crétins qui nous gouvernent, se reposant sur un pseudo comité de scientifiques , ont peur de se lancer et de prendre la mauvaise décision. Ils ont donc décidé hier d’interdire la prescription généralisée de ces molécules, plutôt que de se reposer sur ceux qui savent. Pourquoi? Parce que cela pourrait avoir des effets secondaires déplaisants, voire dangereux sur les patients!!!

En mon fond intérieur, je regarde à la TV ce cataclysme, cette dérive et j’ai envie de hurler comme jamais! WHATTTTTT! Quel scoop, sérieux, les médicaments ne sont-ils donc pas des bonbons??? Découverte! J’en tombe des nues. Absolument TOUS les médicaments, qu’ils soient naturels ou chimiques, ont des répercussions sur le corps, des conséquences qui peuvent varier d’une personne à l’autre de part notre unicité. Je prends du Lévothyrox pour ma thyroïde quotidiennement, vous voulez que je vous liste les effets secondaires engendrés? Prise de poids incontrôlable, asthénie sévère, sueurs froides, eczéma, crampes musculaires et articulaires, tachycardie, fatigue cardiaque et j’en passe. Pourquoi je le prends? PARCE QUE JE N’AI PAS LE CHOIX, sinon je peux mourir. Je ne suis pas la seule dans ce cas, il y a environ 30 000 cas recensés rien qu’en France depuis le lancement par Merck de la nouvelle formule en 2017. Cela a-t-il ému Busyn un instant? Que nenni… Nous étions, selon ses dires, des affabulateurs.
Une de mes amies a abusé de paracétamol, elle a failli perdre son foie… Pourtant, c’était il y a encore sous peu en vente libre. Doit-on pour autant en conclure que c’est un médicament inoffensif? Puisqu’on aborde le sujet, la Chloroquine était elle aussi encore en vente libre avant que notre chère ministre ne la déclare, comme par hasard, « substance dangereuse »…
J’ai pris de l’Androcur durant 20 ans, on a découvert que ça donne des tumeurs au cerveau. A-t-on pour autant arrêter de le prescrire? Non, parce qu’il n’existe aucune autre substance pouvant s’y substituer. Et qu’en bien même on en trouverait une, il faudrait peut-être encore 20 ans de recul pour découvrir que ça tue…

Aujourd’hui, nous n’avons pas le TEMPS de tergiverser. Nous sommes face à une vague submersible dont nous ne nous relèverons pas indemnes. Elle emportera des milliers de gens dans son sillage si nous n’agissons pas IMMEDIATEMENT… Nous avons une arme, nous la connaissons bien, depuis 70 ans même. Elle n’est pas parfaite, elle peut avoir des effets secondaires, mais elle peut sauver des vies humaines. Et nous demeurons inertes, extatiques, attendant d’être balayer de plein fouet. Imaginez-vous une seconde, sur un champs de bataille dans une VRAIE guerre, où on disposerait d’une arme absolue pour vaincre l’adversaire, mais où on rechignerait à l’utiliser, demeurant à découvert à se faire tirer comme des pions, dans l’expectative de voir ce qui se passe? Espérant la bienveillance de l’ennemi, que son empathie puisse nous laisser gagner la bataille? Croyez-vous ce genre de chose possible? Non? Vous avez tord, c’est notre situation actuelle.

Question philosophique au passage, un virus est-il un être vivant pourvu d’empathie?

Image par mattthewafflecat de Pixabay

 

Testons ce processus bordel de merde, que risquons-nous? Que cela tue des gens? Bien entendu que cela arrivera, mais qui peut dire que ces mêmes personnes ne mourront pas aussi si on ne fait rien? Même s’il y a 10% d’échec, ce sera 90% de vies sauvées? Quand j’entends l’infectiologue Karine Lacombe (membre de l’INSERM, dirigé par le mari de Busyn) décrier sur le web que ce qu’il se passe à Marseille est médicalement parlant « dépourvu d’éthique », ça m’énerve. La critique est facile, mais l’action est primordiale et elle ne propose aucune alternative.
Face aux manquements répétés du gouvernement, le Pr Raoult a décidé de prendre les choses en main, fatigué d’attendre qu’on l’écoute en France, humilié qu’on le discrédite par tous les moyens imaginables (fake news), parce que sa solution n’est pas rentable pour le lobbying pharmaceutique, alors que son seul but est de parvenir à soigner les gens qui le souhaitent! On ne les force pas, on leur propose une solution, une alternative autre du discours entendu : « rentrez chez vous, respectez les gestes barrières, lavez-vous les mains, buvez des tisanes et si vous êtes en train de crever, tentez d’appeler le 15″ (y a 2 heures d’attente). Si après ce parcours du combattant vous êtes toujours en vie, « on vous hospitalisera et peut-être on vous mettra en coma artificiel, vous aurez alors peut-être 10% de chance de vous réveillez », bref vous risquez de crever seul… Parce que c’est ça la réalité que le corps médical essaye d’expliquer à bout de force. On meurt seul d’une sorte de noyade sèche, c’est une fin affreuse. Quant aux malades graves que l’on parviendra à soigner, ils garderont des séquelles parfois irréversibles et ils pourront décéder d’un simple rhume un peu plus tard… On ne sait pas si on peut guérir de cette pathologie, on n’a pas le recul nécessaire pour l’affirmer.

Alors je me questionne, dans ces conditions, est-ce plus éthique de ne RIEN faire? De dire que, par principe de précaution, on va faire des tests à petite échelle pour prendre une décision finale dans 6 semaines! Un mois et demi bordel! Que peut-être un vaccin sera disponible d’ici 6 mois… Or, les experts s’alarment du fait que chaque jour le nombre de cas graves doublent et on nous répond en terme de mois! A croire que nous ne naviguons pas dans la même échelle spacio-temporelle!
Foutu pour foutu… Imaginons un instant que cela fonctionne. Le confinement ne servirait plus à rien d’ici 15 jours, puisque les gens seraient dépistés en masse, confinés et soignés si positifs. Ils ne seraient plus contagieux au bout de quelques jours au lieu de plusieurs semaines, évitant une contamination massive, libérant des lits, des respirateurs, permettant aux soignants de se concentrer sur les cas les plus graves. Cela pourrait désengorger les hôpitaux en seulement quelques jours. Les gens testés négatifs pourraient reprendre leurs vies, retravailler, l’économie repartiraient en flèche… Que risque-t-on à essayer puisque c’est notre ultime chance???

 

Image par Arek Socha de Pixabay

 

Il y aura un « Après » à cette crise majeure, soyez-en sûrs, mais malheureusement pas celui que l’on croit, je le crains fort. Il faudra intégrer le fait que cela pourrait être amené à se reproduire.
On fait la sourde oreille aux cris d’alarme du corps médical depuis des décennies, on en fait autant avec les climatologues qui alertent sur la fonte des glaciers, dû au réchauffement climatique, qui libèrent des virus encore inconnus à notre ère dans les océans du monde entier…

 

RETROUVEZ-MOI SUR FB / SUR TWITTER / SUR INSTAGRAM

 

8

Contrefaçon, merci Vinted

Hello, hello,

Il y a quelques jours, j’ai fait un achat sur Vinted que j’ai bien regretté pas plutôt l’avoir reçu. C’est rare mais cela peut arriver.

J’avais repéré un sac Moschino vintage qui me plaisait.
Il semblait venir tout droit des années 90, en cuir noir, avec une chaîne dorée monogrammée, assez travaillée sur le devant.
D’après les photos, ça semblait être un vrai.

J’avoue avoir fait une erreur de débutante sur ce type de produit estampillé « luxe » : ne pas avoir demandé de photos de l’intérieur du sac.
Il faut dire qu’en ce moment je n’ai quasiment pas de wifi et la 4G est constamment en rade (sauf entre 3 et 6h du matin)…
Donc je savais que même si la vendeuse m’envoyait des photos je ne pourrais pas les ouvrir alors j’ai tenté ma chance,
d’autant plus qu’elle m’avait fait un bon prix (65€), sachant que ces pièces recherchées peuvent se revendre entre 400/1000€ en salle de vente.

Le petit prix ne signifie pas que cela soit du faux, les vendeurs pensent à tort, par ignorance, que le vintage se vend moins cher que le neuf.
Et pour preuve, sur Vinted, les collections Moschino x HM se vendent trois fois plus chères que les vraies pièces de la marque!!!

 

Par contre, j’avais pris soin de lui demander s’il s’agissait d’une collection Redwall et elle m’avait répondu par l’affirmative, ce qui m’a convaincu à passer commande.
Elle a menti, ou dit n’importe quoi pour se débarrasser.

Une chose à savoir, les faussaires ne copient que des pièces récentes car ils produisent de grande quantité pour rentabiliser.
Ainsi, les pièces vintages sont souvent épargnées par ce fléau. En ce qui concerne la marque Moschino, un sac estampillé Redwall est une garantie d’avoir une pièce unique.

Redwall était une entreprise, née à Bologne en 1960, qui était spécialisée dans la maroquinerie haut de gamme.
Elle assemblait les pièces de la marque dans les années 90.
A savoir que s’il n’y avait souvent pas de plaque d’identification, c’était toujours signé (tirette de zip, petits détails, doublure monogrammée).
Sur certain modèle, il y a une plaque dorée signée avec le numéro de série.

Il m’a donc fallu moins de 10 secondes pour me rendre compte de l’entourloupe.
Le sac était beau de loin mais tellement mal fini de près!
Le cuir était dur, pas brillant et en cadeau, avec une grosse tâche dorée non mentionnée dans l’annonce au dos…

 

Aucune doublure, cuir élimé à l’intérieur, tirette hors d’âge, anse visiblement rajoutée par la suite car en matériau plastique.


J’ai de suite compris. Le sac était un banal sac vintage qu’on trouve entre 1 à 5€ dans n’importe quelle friperie auquel on a rajouté une vraie chaîne Moschino,
je pense vintage car la dorure était partiellement élimée.
C’était donc une sorte de contre-façon, surtout par le fait que ce montage était caché.

Regardez les détails, les attaches métalliques argentées moches utilisées pour accrocher la chaîne (mal fermées), jamais une marque de luxe n’aurait procédé ainsi pour un insert.
Les maillons auraient été identiques à la chaine. Et les boucles argentées autour des anses auraient été assorties en doré.
Ça ressemble un peu au bracelet de la marque, détourné pour l’occasion…

Bref, comme vous pourrez vous en douter, j’ai fait un retour à l’envoyeur en signalant l’escroquerie à Vinted.
Le pire c’est que la vendeuse avait de très bonnes évaluations, pas un profil néophyte.
Nul doute qu’aussitôt réceptionné, elle le remettra en vente, je pense sans mentionner le fait que ce soit un faux…

 

En comparaison, je vous laisse quelques photos d’un sac vintage que j’ai depuis des années.

Pour la petite histoire, je l’avais racheté à une petite mamie parisienne lors d’un séjour à Paname pour 40€.
Comme je le porte peu, j’ai voulu le revendre.
J’ai fait quelques recherches et figurez-vous qu’il est estimé autour de 400€, j’ai eu un choc. Ce fut un très bon investissement.

 

 

RETROUVEZ-MOI SUR FB / SUR TWITTER / SUR INSTAGRAM

 

7