Noyer le poisson

La semaine dernière, je fus choquée de voir à quel point la machine médiatique
s’était emballée sur un sujet d’une importance mineure :
une citation attribuée à tord à Georges Orwell dans son roman « 1984 » :
« En dehors du travail, tout sera interdit… Marcher dans les rues, se distraire, chanter, danser… »


Cela aurait pu être sans incidence, mais voilà, mauvais timing, ce « scoop »
est sorti le sur-lendemain de l’annonciation par le gouvernement de l’instauration
d’un couvre-feu concernant 20 millions de français, soit 1/3 de la population.
Là où toute la machine médiatique aurait dû faire corps pour dénoncer une mesure
dictatoriale utilisée ordinairement en temps de guerre (sous Pétain ou
durant la guerre d’Algérie), pas un mot n’a filtré dans ce sens…

Une certaine stupeur m’a envahi.

Comment peut-on se concentrer sur un fait aussi banal à la suite d’une annonce
aussi stratégique dans le chamboulement quotidien de tout un chacun?
Comment ne pas dénoncer une mesure scientifiquement injustifiable
qui pénalisera nombreuses entreprises, entrepreneurs et salariés,
déjà au pied du mur après la gestion calamiteuse de la pandémie?
D’autant plus que si les mesures de son efficacité ne seront absolument pas quantifiables,
les conséquences économiques ne vont pas tarder à se rappeler à nous.
Le gouvernement distribue des milliards d’euros fictifs que nous n’avons pas pour palier
à cette crise, sans nous avertir des conséquences que cela pourrait engendrer dans le futur.
A savoir que la dette publique capitalise principalement l’épargne française
ainsi que les biens publics. Elle est passée de 100% du PIB en 2019 à 125% en 2020,
avec une estimation de 6% de plus en 2021. Si la dette devait être remboursée demain,
nos créanciers seraient donc en droit de saisir nos possessions matérielles
(publiques et privés, dont la confiscation de nos comptes bancaires),
nous assujettissant à un esclavage forcé pour continuer à rembourser.
Un peu ce qu’il s’est déroulé en Grèce dans une indifférence générale.

Ce qui se déroule sous nos yeux est très grave, ne faisons pas l’autruche plus longtemps.
Les organismes de presse ne sont plus libres,
ils appartiennent à 80% à des lobbyistes proches du pouvoir.
Dans ces conditions, la presse n’est plus en mesure d’exercer son rôle informatif,
son devoir de neutralité et de contre-pouvoir nécessaire à toute démocratie.
Pire, depuis le début de l’année, chaque média gouvernemental a créé un service
dédié à la vérification de fake news/ checknews. L’AFP se démarque dans ce domaine et
n’hésite plus à publier régulièrement des dépêches qui se sont parfois avérées fausses par la suite
(Lancet, Hydrochloroquine, Raoult, chiffres INSEE détournés…).


Les réseaux sociaux se sont adonnés avec zèle à l’exercice de la censure à tour de bras
(j’en ai moi-même fait les frais avec une punition d’un mois).
La presse devient ainsi un outil de propagande au service du pouvoir établi et
il lui appartient de noyer le poisson lorsque le besoin s’en fait ressentir.
Se concentrer sur un détail, lancer un débat stérile pour faire oublier
l’information majeure et espérer que la pilule passe.

N’avez-vous pas remarqué à quel point ils sont actuellement utilisés comme institut de sondage
sur les réseaux sociaux? « Et si un couvre-feu était appliqué,
qu’en penseriez-vous? Le respecteriez-vous?
 » pouvait-on lire ces derniers jours
et PAF, l’annonce était faite 48h plus tard par le gouvernement.
Observez, c’est flagrant. Ils ne s’en cachent même pas.
En nous demandant de témoigner, ils sondent notre capacité d’acceptation et de résilience.

 

Mais la pilule ne passe pas, elle demeure coincée en travers
de la gorge de nombreux citoyens pas dupes.
Car, au fond, pour Orwell, soyons honnêtes, on s’en fout royalement
de savoir si cette citation existe, ou pas.
Si elle appartient à une œuvre dystopique, ou pas.
Elle représente juste un symbole fort, à un moment donné,
la concrétisation de notre futur pour plusieurs semaines :
notre capacité à appartenir à un monde nouveau où seul
le travail est érigé comme un dogme absolu, et où les relations sentimentales,
toutes les distractions sont jugées dangereuses et culpabilisées.

Le paternalisme gouvernemental nous infantilise à coup de publicités chocs redondantes :
on vous montre comment un simple anniversaire en famille engage votre responsabilité
et va potentiellement tuer votre mère (ah, la corde sensible de la maman)…


Ou bien elles revêtent un caractère didactique : on vous explique qu’il faut aérer
son intérieur et se laver les mains (sans blague).

Les « merdias » vous abreuvent quotidiennement de chiffres exponentiellement
plus hauts d’un jour à l’autre, sans vous expliquer ce qu’il en est réellement de leur sens.
30 000 personnes positives au PCR ne signifient pas 30 000 malades.
On ne vous dit pas qu’il faut retrancher en moyenne 30% de faux positifs
à cause de mauvais calibrages des tests,
reste 21 000.
Qu’ensuite il faut retrancher 80% d’asymptomatiques (guéris, immunisés, pas contagieux),
reste 4200.
Sur les 20% restants, seuls 5% auront réellement des symptômes, pas forcément graves,
soit environ 210 personnes/jours, sur 67 millions de français!!!

La létalité de ce virus est actuellement située entre 0.3 et 0.6% (la grippe est à 0.1%).

Oui, il y a une surplus de mortalité dans les chiffres, l’INSEE l’explique sur son site.
La tendance est à la hausse ces dernières années avec l’avancée en âge de la génération baby boom.

Lorsque l’on prend le temps de se pencher sur les vrais chiffres, on relativise.
Le gouvernement a fermé les restaurants de la métropole aixoise fin septembre
pour 15 personnes hospitalisées (avec comorbidité) et 5 en réa/200 000 habitants!!!

Pour comparer, je me suis penchée sur les chiffres de la grippe ces dernières années.
Savez-vous qu’elle a tué plus de 20 000 personnes en 2016/17, idem en 2017/18?
Soit autant que le covid. Nous n’en avons pourtant pas entendu parler.

Honnêtement, de vous à moi, si on vous avez dit l’année dernière à la même époque, que en 2020, vous devriez :

  • Rester chez vous à cause d’un confinement autoritaire durant 2 mois
  • Vous signer une autorisation pour sortir remplir le caddie, en moins d’une heure, avec la peur au ventre de tomber sur un escadron de gendarmes zélés
  • Que vous ne pourriez aller faire un jogging ou sortir le chien que dans un périmètre de 1km autour de chez vous
  • Qu’on vous interdirait l’accès aux plages, forêts, chemins de randonné, souvent déserts
  • Que vous seriez autorisés à circuler en voiture pour faire vos courses, mais pas en vélo
  • Que vous pourriez être rappelés à l’ordre par un drone
  • Qu’on limiterait vos déplacements dans une circonférence de 100km autour de votre domicile
  • Que vous pourriez être condamnés à mourir chez vous d’un simple virus, faute de place en soin hospitalier ou de réponse du 15, saturé d’appels de détresse
  • Que les hospitaliers ont été contraints de faire du tri dans les patients, que tous n’ont pas pu être sauvés faute de moyens matériels, humains et financiers
  • Qu’au lieu de répondre à l’appel au secours des soignants et d’ouvrir des lits, on a choisi de militariser le pays (achat drones, gaz, LBD, canons à eau) pour réprimer les contestataires
  • Que votre médecin a eu l’interdiction de vous soigner en vous prescrivant un traitement pouvant potentiellement vous sauver la vie, sous couvert de perdre son droit d’exercer
  • Qu’une molécule existant depuis des millénaires, commercialisée depuis 70 ans, prise par 7 milliards d’êtres humains, ayant démontré des améliorations sur la gravité des symptômes, ait été déclarée dangereuse et mortelle du jour au lendemain, sans validation scientifique, et retirer de la vente en pharmacie
  • Que la publication, dans un journal scientifique réputé, d’une étude falsifiée, rédigée par des étudiants inexpérimentés, avec des données erronées issues de data center, engendrerait l’interruption d’essais cliniques sur l’hydrochloroquine
  • Qu’un éminent scientifique serait publiquement désavoué et ridiculisé dans nos médias, alors que le monde entier a pris conseil auprès de lui et a essayé son protocole,
  • Que vous devrez contempler vos aïeux mourir, abandonnés à leur solitude, sans pouvoir intervenir, dans des EPAD coûtant une fortune mais dépourvus de tout
  • Que vous ne pourrez pas enterrer ou assister aux funérailles de proches
  • Que vous serez contraints, si possible, soit de télétravailler ou alors d’être tributaire de l’aide de l’État pour survivre
  • Que vous devrez priver vos enfants d’école et de contacts avec leurs amis
  • Que vous ne serez plus autorisés à rendre visite à votre famille, à vos amis, à vos proches, à votre compagnon
  • Que les frontières internationales et nationales seraient fermées pour une durée indéterminée
  • Qu’on vous prendrait votre température dans les lieux publics, en visant un pistolet laser sur votre front (un geste pas si banal lorsque l’on sait que cela a une incidence sur la glande pinéale et que l’on pourrait le faire au poignet)
  • Que les pharmacies ont eu l’interdiction de vous vendre des masques prétendus non nécessaires, illusoires, dangereux, puis devenus obligatoires, une fois les stocks reconstitués, sous peine d’amende salée
  • Que sous couvert d’un état d’urgence sanitaire, vous ne pourrez plus manifester votre mécontentement alors que c’est un principe fondamental inscrit dans la Constitution
  • Que vous serez contraints de porter un masque qui vous empêche de respirer, même en extérieur, alors que tous les scientifiques s’époumonent à dire que c’est inutile, voire contre-productif si mal utilisé
  • Qu’il vous faudrait faire un test PCR et remplir un dossier administratif avec un fichage QR-code pour partir en vacances
  • Que vous devrez signer un registre pour aller bouffer au resto
  • Que la diffusion de musique serait interdite dans les bars pour éviter d’inciter les gens à danser/chanter
  • Que vous serez séparés des autres par des parois en plexiglass
  • Qu’il vous faudra prendre rendez-vous pour nager une heure en piscine municipale, voire même dans les établissements hôteliers
  • Que vos salles de sport, bars, restaurants seront fermés arbitrairement du jour au lendemain alors qu’ils se sont endettés pour s’équiper et répondre au protocole sanitaire
  • Que vous ne pourrez plus toucher, étreindre et embrasser personne dans une rue sans passer pour un pariât égoïste
  • Qu’on vous demanderait de télécharger une application gouvernementale traçant vos déplacements et les gens que vous rencontrerez
  • Que les mariages seraient interdits, les fêtes de famille réglementées (6 personnes maximum) et que la délation serait encouragée
  • Que si vous avez malgré tout l’audace de vous plaindre sur les réseaux sociaux, vous serez exposés à la censure et bannis/invisibilisés durant plusieurs semaines, vous isolant encore plus
  • Et enfin, que vous aurez à respecter un couvre-feu vous imposant d’être chez vous entre 21h et 6h, vous laissant tout de même libre d’accomplir vos devoirs républicains, à savoir d’aller travailler et de consommer

Cette liste monumentale de nos libertés perdues en moins de 8 mois est invraisemblable
pour un virus ayant une létalité estimée au printemps autour de 3%,
et finalement réévaluée en septembre entre 0,3%/0,6% (j’ai rajouté une flèche sur le graphique).
Voyez par vous même, on est juste en dessous de la létalité de la ROUGEOLE,
mais avec une contagion 3 fois moins importante que cette dernière bordel!


On est très loin d’Ebola où 50% des personnes touchées meurent, ou du MERS (35%).
Il faut savoir prendre du recul, reconnecter les fils dans la caboche
pour remettre les choses dans leur ordre de valeur.

Vous m’auriez traité de quoi l’année dernière si je vous avez prédit cet enchainement
d’événements et les réponses gouvernementales autoritaristes en résultant,
sinon de complotiste, d’illuminée, de folle furieuse?

J’ai encore des centaines d’arguments à vous dévoiler mais pour l’instant,
je vais conclure en vous laissant réfléchir sur la citation de Edward Snowden,
lanceur d’alerte américain, ex NSA/CIA ayant révélé l’existence de plusieurs
programmes de surveillance de masse des américains et des britanniques.

 

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